mardi 22 janvier 2019

B.O Programme Littérature Hernani



Domaine d'étude « Lire-écrire-publier »

-      Lire : personnages/ résumé succint de la pièce / structure concise de la pièce.
DON CARLOS / HERNANI/ DON RUY GOMEZ DE SILVA + Dona Sol De Silva= triangle amoureux.
Structure de la pièce : 5 actes (comme dans le théâtre classique du XVIIème)
Résumé pas très catholique: On explique comme on peut!

-      Ecrire : ds quel contexte Hugo a-t-il composé Hernani ? Contexte littétraire? Contexte politique? Contexte matériel: quel lieu? 

RAPPEL :
1-   Les origines du théâtre au XVIIème :
Classicisme. Théâtre est soumis à l’autorité d’un monarque (Louis XIV). Poids de l’absolutisme qui fait qu’on s’interdit tout fait d’actualité, on semble indifférent au contexte politique. Porté par trois noms : Racine, Corneille, Molière.
Se partage entre comédie (Molière) et tragédie (Corneille/Racine). Genre prestigieux, à visée didactique et plaisante.
Répond à des REGLES :
·        Règles des trois unités (action, lieu, temps). Dc une seule intrigue.
·        Respect de la bienséance : pas de vulgarité physique ou verbale, pas de mort ni de sang, pas de nudité, pas d’intimité physique=) bienséance externe.
+ bienséance interne : style noble, langage soutenu.
·        Règle de vraisemblance : avoir l’illusion d’une histoire réelle, crédible MAIS pas en référence à une actualité politique (polis : cité)
·        Sujets antiques (Antiquité, mythologie, Bible), inspirées des tragédies antiques
·        Structure : 5 actes séparés par des entractes.
·        Personnages nobles pour la tragédie et des personnages de condition moyenne pour la comédie.
·        Comédie : divertissement
·        Tragédie : rôle de catharsis (purger ses passions) =) fonction morale. [Mort- Fatalité- Personnages nobles- Amour]
·        Homme soumis aux pulsions, à l’instinct et est incapable de trouver la vérité ou de bien juger.

Pour mieux comprendre la différence entre le drame et la tragédie. Cf : Anouilh, Antigone 20ème
Drame / tragédie
Le chœur :
Et voilà. Maintenant, le ressort est bandé. Cela n'a plus qu'à se dérouler tout seul. C'est cela qui est commode dans la tragédie. On donne le petit coup de pouce pour que cela démarre, rien, un regard pendant une seconde à une fille qui passe et lève les bras dans la rue, une envie d'honneur un beau matin, au réveil, comme de quelque chose qui se mange, une question de trop que l'on se pose un soir... C'est tout. Après, on n'a plus qu'à laisser faire. On est tranquille. Cela roule tout seul. C'est minutieux, bien huilé depuis toujours. La mort, la trahison, le désespoir sont là, tout prêts, et les éclats, et les orages, et les silences, tous les silences : le silence quand le bras du bourreau se lève à la fin, le silence au commencement quand les deux amants sont nus l'un en face de l'autre pour la première fois, sans oser bouger tout de suite, dans la chambre sombre, le silence quand les cris de la foule éclatent autour du vainqueur — et on dirait un film dont le son s'est enrayé, toutes ces bouches ouvertes dont il ne sort rien, toute cette clameur qui n'est qu'une image, et le vainqueur, déjà vaincu, seul au milieu de son silence...
C'est propre, la tragédie. C'est reposant, c'est sûr... Dans le drame, avec ces traîtres, avec ces méchants acharnés, cette innocence persécutée, ces vengeurs, ces terre-neuve, ces lueurs d'espoir, cela devient épouvantable de mourir, comme un accident. On aurait peut-être pu se sauver, le bon jeune homme aurait peut-être pu arriver à temps avec les gendarmes. Dans la tragédie, on est tranquille. D'abord, on est entre soi. On est tous innocents, en somme ! Ce n'est pas parce qu'il y en a un qui tue et l'autre qui est tué. C'est une question de distribution. Et puis, surtout, c'est reposant, la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir; qu'on est pris, qu'on est enfin pris comme un rat, avec tout le ciel sur son dos, et qu'on n'a plus qu'à crier, — pas à gémir, non, pas à se plaindre, —  à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on n'avait jamais dit et qu'on ne savait peut-être même pas encore. Et pour rien : pour se le dire à soi, pour l'apprendre, soi. Dans le drame, on se débat parce qu'on espère en sortir. C'est ignoble, c'est utilitaire. Là, c'est gratuit. C'est pour les rois. Et il n'y a plus rien à tenter, enfin !


-      Publier : XIXème. Le théâtre est fait pour être VU =) représentation(s) après le passage devant la censure potentielle. / Spectateurs qui viennent de bouche à oreille/ le choix de la pièce est fait au dernier moment. On publie au mieux le Titre la veille.

Hernani, oeuvre intégrale

Quelques liens (sachant que la version évolue):
1er lien: HUGO_HERNANI
2nd lien: libre theatre

Lien vers Lettres Volées: ICI

lundi 14 janvier 2019

Test à Trous, validation connaissance du film


TAVERNIER et L'adaptation de La Princesse de Montpensier Textes à trous

Le film s’ouvre sur un carton. «  La paix entre catholiques et …………………… durait depuis ………. An.  Chabannes pénètre dans la grange en hurlant « ……………………………………. » . Le père de Marie explique au ……………………………. Que dans l’intérêt de sa fille , il vaut mieux la marier à quelqu’un d’autre que Guise. Lorsque son père la « tourmente », sa mère tente de lui parler mais lui conseille seulement : « reprenez-vous, ……… et …………….. » . Pendant la nuit de noces, les pères jouent …….Lors du mariage de Marie, son père anime la conversation avec une recette ………………… . Chabannes, dans son bureau enseigne à Marie la langue…………….. Lorsque Chabannes avoue son amour, Tavernier place …….. entre lui et Marie, symbole romantique. Marie doit, devant les villageois, faire le partage d’………………. par devoir seigneurial. Le Prince de Montpensier, tandis que Chabannes lui dit qu’elle apprend des poèmes à réciter à la cour, exige que Chabannes appelle désormais Marie, ……………………. La couleur de la tenue privilégié d’Anjou est le …………. . Il menace suite au duel entre Guise et Montpensier, à l’épée, de ………………………………………………… s’ils recommencent. Pour Anjou, Guise est ………….. et ………… envers tout le monde. Tavernier, avant que Guise ne pénètre dans la chambre de Marie, fait un gros plan sur un ……………….. égorgé dans la cour. Lors de l’audience de Catherine de Médicis, on entend, derrière le paravent, ………………………………Lors de La Saint Barthélemy, quand Chabannes se fait barrer le passage , il dit qu’il n’est ni ………………. Ni…………………, et on le laisse poursuivre. A la fin, lorsqu’il va se remarier, Guise explique dans le parc à Marie, par une métaphore, qu’elle était une yeux des hommes comme ……………………….. Marie avoue que la folie des ……….. lui est devenue étrangère à la fin. Elle est habillé de ……….. comme………..





REponse: Huguenots- un an – au nom du christ – Cardinal- « reprenez-vous orgueilleuse et soumettez-vous » - aux échecs- d’anguille- latine – une rose- d’un sanglier- un enfant tousser- la princesse- le rouge- leur décoller la tête- ambitieux et trompeur- un chien- ni avec vous ni contre vous – une biche au temps du brame- passions- bleu comme marie.