mardi 28 décembre 2010

Au cas où....

Première S1

Pour la rentrée :
1) Ramener la dissertation achevée .

2) Voici les trois prochains textes d’étude in Le Roman et ses personnages
NB: Ramener le roman!

• Chap III, p 118, « ce doit être une belle étude que l’Anatomie….les blessa profondément » p122
• Chap VI, « dans la matinée….hommage rendu à leurs principes » p228
• Chap X, p 371, « Rien n’est stupide comme de faire apprendre…tels étaient leurs caractères. » p 373

Je vous donne les livrets sur le commentaire de texte dès lundi.
Profitez encore un peu!


J'avais mis mes souliers devant la cheminée, le père Noël m'a apporté des pieds. Philippe Geluck

Et Bonne année à tous !

lundi 6 décembre 2010

Le mariage de Figaro, Acte 5, scene 3


Texte support: attention à bien recadrer par rapport aux lignes!



Acte V scène 3 : Monologue de Figaro
Figaro, seul, se promenant dans l'obscurité, dit du ton le plus sombre :

O femme! femme! femme! créature faible et décevante!... nul animal créé ne peut manquer à son instinct: le tien est-il donc de tromper?... Après m'avoir obstinément refusé quand je l'en pressais devant sa maîtresse; à l'instant qu'elle me donne sa parole, au milieu même de la cérémonie... Il riait en lisant, le perfide! et moi comme un benêt... Non, monsieur le Comte, vous ne l'aurez pas... vous ne l'aurez pas. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie!... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire; tandis que moi, morbleu! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes: et vous voulez jouter... On vient... c'est elle... ce n'est personne. - La nuit est noire en diable, et me voilà faisant le sot métier de mari quoique je ne le sois qu'à moitié! (Il s'assied sur un banc.) Est-il rien de plus bizarre que ma destinée? Fils de je ne sais pas qui, volé par des bandits, élevé dans leurs moeurs, je m'en dégoûte et veux courir une carrière honnête; et partout je suis repoussé! J'apprends la chimie, la pharmacie, la chirurgie, et tout le crédit d'un grand seigneur peut à peine me mettre à la main une lancette vétérinaire! - Las d'attrister des bêtes malades, et pour faire un métier contraire, je me jette à corps perdu dans le théâtre: me fussé-je mis une pierre au cou! Je broche une comédie dans les moeurs du sérail. Auteur espagnol, je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule: à l'instant un envoyé... de je ne sais où se plaint que j'offense dans mes vers la Sublime-Porte, la Perse, une partie de la presqu'île de l'Inde, toute l'Egypte, les royaumes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d'Alger et de Maroc: et voilà ma comédie flambée, pour plaire aux princes mahométans, dont pas un, je crois, ne sait lire, et qui nous meurtrissent l'omoplate, en nous disant: chiens de chrétiens! - Ne pouvant avilir l'esprit, on se venge en le maltraitant. - Mes joues creusaient, mon terme était échu: je voyais de loin arriver l'affreux recors, la plume fichée dans sa perruque: en frémissant je m'évertue. Il s'élève une question sur la nature des richesses; et, comme il n'est pas nécessaire de tenir les choses pour en raisonner, n'ayant pas un sol, j'écris sur la valeur de l'argent et sur son produit net: sitôt je vois du fond d'un fiacre baisser pour moi le pont d'un château fort, à l'entrée duquel je laissai l'espérance et la liberté. (Il se lève.) Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil! Je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours; que sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur; et qu'il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits. (Il se rassied.) Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue; et comme il faut dîner, quoiqu'on ne soit plus en prison, je taille encore ma plume et demande à chacun de quoi il est question: on me dit que, pendant ma retraite économique, il s'est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s'étend même à celles de la presse; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni dé la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs. Pour profiter de cette douce liberté, j'annonce un écrit périodique, et, croyant n'aller sur les brisées d'aucun autre, je le nomme Journal inutile. Pou-ou! je vois s'élever contre moi mille pauvres diables à la feuille, on me supprime, et me voilà derechef sans emploi! - Le désespoir m'allait saisir; on pense à moi pour une place, mais par malheur j'y étais propre: il fallait un calculateur, ce fut un danseur qui l'obtint. Il ne me restait plus qu'à voler; je me fais banquier de pharaon: alors, bonnes gens! je soupe en ville, et les personnes dites comme il faut m'ouvrent poliment leur maison, en retenant pour elles les trois quarts du profit. J'aurais bien pu me remonter; je commençais même à comprendre que, pour gagner du bien, le savoir-faire vaut mieux que le savoir. Mais comme chacun pillait autour de moi, en exigeant que je fusse honnête, il fallut bien périr encore. Pour le coup je quittais le monde, et vingt brasses d'eau m'en allaient séparer, lorsqu'un dieu bienfaisant m'appelle à mon premier état. Je reprends ma trousse et mon cuir anglais; puis, laissant la fumée aux sots qui s'en nourrissent, et la honte au milieu du chemin, comme trop lourde à un piéton, je vais rasant de ville en ville, et je vis enfin sans souci. Un grand seigneur passe à Séville; il me reconnaît, je le marie; et pour prix d'avoir eu par mes soins son épouse, il veut intercepter la mienne! Intrigue, orage à ce sujet. Prêt à tomber dans un abîme, au moment d'épouser ma mère, mes parents m'arrivent à la file. (Il se lève en s'échauffant.) On se débat, c'est vous, c'est lui, c'est moi, c'est toi, non, ce n'est pas nous; eh! mais qui donc? (Il retombe assis,) O bizarre suite d'événements! Comment cela m'est-il arrivé? Pourquoi ces choses et non pas d'autres? Qui les a fixées sur ma tête? Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, comme j'en sortirai sans le vouloir, je l'ai jonchée d'autant de fleurs que ma gaieté me l'a permis: encore je dis ma gaieté sans savoir si elle est à moi plus que le reste, ni même quel est ce moi dont je m'occupe: un assemblage informe de parties inconnues; puis un chétif être imbécile; un petit animal folâtre; un jeune homme ardent au plaisir, ayant tous les goûts pour jouir, faisant tous les métiers pour vivre; maître ici, valet là, selon qu'il plaît à la fortune; ambitieux par vanité, laborieux par nécessité, mais paresseux... avec délices! orateur selon le danger; poète par délassement; musicien par occasion; amoureux par folles bouffées, j'ai tout vu, tout fait, tout usé. Puis l'illusion s'est détruite et, trop désabusé... Désabusé...! Suzon, Suzon, Suzon! que tu me donnes de tourments!... J'entends marcher... on vient. Voici l'instant de la crise. (Il se retire près de la première coulisse à sa droite.)



Lire la suite: http://www.litterales.com/texte--174-_-Acte%20V%20scene%203%20:%20Monologue%20de%20Figaro.html#ixzz17PS3yq6f

S'ensuit sur ce site une liste de sites, plus ou moins fiables,mais qui vous permettent de retrouber un nombre d'axe plus conséquent.

samedi 13 novembre 2010

mercredi 20 octobre 2010

Abonnement gratuit pour les 18-24 ans

Allez, on se cultive!!!
Ici:

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Mon Journal Offert vous offre 1 an d'abonnement à votre quotidien préféré, à raison d'un numéro par semaine ! Pour choisir votre abonnement : se localiser, indiquer ses souhaits, choisir son journal dans les titres disponibles et remplir le formulaire d'abonnement.

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Le projet « Mon journal offert» est destiné aux jeunes résidant en France, âgés de 18 à 24 ans au moment où ils s’abonnent.
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mercredi 22 septembre 2010

Groupement de texte: CENSURE ET LITTERATURE

NB: Tableau de Dali,MARCHÉ D'ESCLAVES AVEC APPARITION DU BUSTE INVISIBLE DE VOLTAIRE.
Regardez bien: les têtes des deux femmes forment les yeux de Voltaire...

Ce premier groupement, Censure et Littérature, s'ouvre sur le texte de Voltaire.
Attention à respecter les lignes initiales, si vous copiez le texte...

Voltaire : de l’horrible danger de la lecture (1765)
Nous Joussouf Chéribi, par la grâce de Dieu mouphti du Saint-Empire ottoman, lumière des lumières, élu entre les élus, à tous les fidèles qui ces présentes verront, sottise et bénédiction.

Comme ainsi soit que Saïd Effendi, ci-devant ambassadeur de la Sublime Porte vers un petit Etat nommé Frankrom, situé entre l'Espagne et l'Italie, a rapporté parmi nous le pernicieux usage de l'imprimerie, ayant consulté sur cette nouveauté nos vénérables frères les cadis et imans de la ville impériale de Stamboul, et surtout les fakirs connus pour leur zèle contre l'esprit, il a semblé bon à Mahomet et à nous de condamner, proscrire, anathématiser ladite infernale invention de l'imprimerie, pour les causes ci-dessous énoncées :

1. Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l'ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des Etats bien policés.

2. Il est à craindre que, parmi les livres apportés d'Occident, il ne s'en trouve quelques-uns sur l'agriculture et sur les moyens de perfectionner les arts mécaniques, lesquels ouvrages pourraient à la longue, ce qu'à Dieu ne plaise, réveiller le génie de nos cultivateurs et de nos manufacturiers, exciter leur industrie, augmenter leurs richesses, et leur inspirer un jour quelque élévation d'âme, quelque amour du bien public, sentiments absolument opposés à la sainte doctrine.

3. Il arriverait à la fin que nous aurions des livres d'histoire dégagés du merveilleux qui entretient la nation dans une heureuse stupidité. On aurait dans ces livres l'imprudence de rendre justice aux bonnes et aux mauvaises actions, et de recommander l'équité et l'amour de la patrie, ce qui est visiblement contraire aux droits de notre place.

4. Il se pourrait, dans la suite des temps, que de misérables philosophes, sous le prétexte spécieux, mais punissable, d'éclairer les hommes et de les rendre meilleurs, viendraient nous enseigner des vertus dangereuses dont le peuple ne doit jamais avoir de connaissance.

5. Ils pourraient, en augmentant le respect qu'ils ont pour Dieu, et en imprimant scandaleusement qu'il remplit tout de sa présence, diminuer le nombre des pèlerins de la Mecque, au grand détriment du salut des âmes.

6. Il arriverait sans doute qu'à force de lire les auteurs occidentaux qui ont traité des maladies contagieuses, et de la manière de les prévenir, nous serions assez malheureux pour nous garantir de la peste, ce qui serait un attentat énorme contre les ordres de la Providence.

A ces causes et autres, pour l'édification des fidèles et pour le bien de leurs âmes, nous leur défendons de jamais lire aucun livre, sous peine de damnation éternelle. Et, de peur que la tentation diabolique ne leur prenne de s'instruire, nous défendons aux pères et aux mères d'enseigner à lire à leurs enfants. Et, pour prévenir toute contravention à notre ordonnance, nous leur défendons expressément de penser, sous les mêmes peines ; enjoignons à tous les vrais croyants de dénoncer à notre officialité quiconque aurait prononcé quatre phrases liées ensemble, desquelles on pourrait inférer un sens clair et net. Ordonnons que dans toutes les conversations on ait à se servir de termes qui ne signifient rien, selon l'ancien usage de la Sublime-Porte. [...]

Donné dans notre palais de la stupidité, le 7 de la lune de Muharem, l'an 1143 de l'hégire.
1. Un muphti
2.Dignitaire religieux de l’islam.
3. Nom traditionnel du gouvernement turc.
4 Ce mot, composé de deux mots allemands, joue sans doute sur le mot anglais Frenchdom, qui signifie royaume de France .
5. Cadis, imans magistrats et fonctionnaires musulmans.
6. Nom d’Istanbul (Turquie) au XVIIIe siècle.
7. Excommunier, chasser du sein de l’Eglise.
8. Dotés d’une organisation sociale et politique.
9. Techniques.
10. Bonnes dispositions.
11. Activité.
12. La question de la prévention des maladi es contagieuses est d’actualité avec le débat sur l’inoculation de la petite vérole (forme primitive de vaccination), dont Voltaire est un fervent partisan.< /p>
13. Gouvernement de Dieu sur la création.
14. Tribunal.

15. Correspondant au 23 juillet 1730.

La Fontaine, Plagiat ou pastiche?

PASTICHE: imite le style. Moyen aussi de s'entrainer. Exercice de style.
PLAGIAT: copie quasi textuelle d'un manuscrit, de façon avouée ou non.


Phèdre
Mais il faut savoir que...."Il vécut de 15 av. J.-C. à 50 apr. J.-C. D'origine grecque, affranchi de l'empereur Auguste, Il écrivit cinq livres de fables.
Dans ses 132 fables il s'inspira largement d' Esope . Met en scène des personnages décrits chez celui-ci. Il prétend qu'il a beaucoup plus inventé qu'il n'a pris. " Faute avouée à moitié pardonnée?

Le Corbeau et le Renard
Quiconque prend plaisir aux flatteries trompeuses
Se voit bientôt puni d'un honteux repentir.
D'un fromage volé au bord d'une fenêtre
Le corbeau sur son arbre allait faire un repas ;
Le renard l'aperçut et lui fit ce discours :
« De quel éclat, corbeau, resplendit ton plumage !
Quel minois gracieux et quelle belle allure !
La voix en plus, et tu serais roi des oiseaux. »
Le stupide animal, voulant montrer sa voix,
Fit de son bec tomber le fromage ; aussitôt
Goupil rusé le prit entre ses dents avides.
Lors du corbeau soupire, abusée, la sottise.

Cela montre combien l'esprit a de puissance :
Le courage toujours le cède à la sagesse.


Le Corbeau et le renard
Un corbeau déroba un morceau de viande et alla se percher sur un arbre.
Un renard, l’ayant aperçu, voulut se rendre maître du morceau.
Posté au pied de l’arbre, il se mit à louer la beauté et la grâce du corbeau :
« A qui mieux qu’à toi convient-il d’être roi ? En vérité tu le serais, si tu avais de la voix !
« Le corbeau voulant lui montrer qu’il n’en était pas dépourvu, laissa tomber la viande et dit :
« Ô corbeau, si tu avais aussi de l’intelligence Il ne manquerait rien pour être le fou de tous Les animaux »
Avis aux sots

Esope (fabuliste grec né vers 620 avant J.C)

Le Corbeau et le renard
Maître corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
« hé ! bonjour, Monsieur du corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. »
A ces mots le corbeau ne se sent plus de joie ;
Et pour montrer sa belle voix.
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le renard s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. »
Le corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

Jean de la Fontaine Mais il a aussi consenti à donner ses sources d'inspiration!
Au XVIIème, il n'existe pas de protection des auteurs, càd que les écrits ne font pas l'objet d'une véritable propriété intellectuelle.

Et puis, vous, vous plagiez ou vous vous inspirez? :)


A vous de juger...

mardi 20 juillet 2010

Bonnes vacances!



Profitez des vacances.
Pour vous, la dernière année d'enseignement du français vient de s'achever, sur de bonnes notes j'espère.
Vous souhaitant à tous une bonne continuation sur la route de Terminale...

jeudi 24 juin 2010

Bilan des oraux

Ce message sera remanié régulièrement. Merci aux contributeurs, qui sont rares, alors que ce serait sympa pour tout le monde.... NB: les commentaires refonctionnnent.



Jury 2070:
- l'Abbaye de Thélème: Quel idéal est ici présenté ?
Plan validé I- Rabelais prend le contre-pied de la vie monacale de son époque
II-Afin d'exposer son idéal humaniste.

Entretien:
* fig de style
* un résumé de la lecture cursive (!!)
* ce que dénonce l'auteur dans 1984.

Autre prestation :
" Comment est décrite l'horreur dans ce texte ?"
Entretien:
la philosophie de Camus
Explication brève de la fable Les Animaux malades de la Peste.

mardi 22 juin 2010

Quelques conseils perso....



Pour l'oral, mes derniers conseils...
Je ne mets pas vos prenoms mais l'ordre est celui des places de classe...Bon courage pour les révisions. Je tiens à être fière de chacun...

A.: Aie confiance en toi. Parle fort. Pense à ce que tu as déjà surmonté ds la vie, ce n'est pas un oral qui va te faire peur!
C: Mieux vaut tard que jamais, dc à fond ds les révisions. Et ne fais pas ta tête de cochon si l'examinateur te contrarie :)
H: on s'impose, on parle fort, et on ne se laisse pas destabiliser...
C: On met une tenue soft, on ne sourit pas si on ne sait pas, et on ne parle pas trop vite.
C.CD: Comme le 1er oral, vends bien ce que tu connais.
J: Citation: "il vaut mieux parfois se taire et passer pour un ignare que de répondre et de le confirmer..." dc attention aux questions d'histoire, prends ton temps pour répondre.
JP: il te faut des points d'avance, mais on ne vends pas du vent, dc sois précis et concret.
Sam: Sois précise et fournit un propos bien littéraire. Essaie de parler de ce que tu aimes, tu en parles bien. Et ne donne pas ton code de cadenas de velo...:)
A.P: Prends de l'assurance, comme pour le projet d'art. Ne te laisse pas décontenancer.
FB: Profite de cet oral pour voir combien tu vaux réellement.
P: Sois à l'heure et prouve nous qu'on a tort...
V: Bon, la première donne le la, tu le sais , tu fais de la musique. Sois sure de toi. N'hésite pas à valoriser tes connaissances.
C: Prends de l'assurance. Idem, vends toi même si tu n'aimes pas trop cela...
Th: Tu as bien bossé le français cette année, dc il n'y a pas de raison que cela n'aille pas. Mais si l'examinateur te soutient qq chose, crois le!
Mat: J'espère que ta santé va mieux. Lis bien la question. Si tu peux passer l'épreuve, profites-en pour t'entrainer.
C: Lis bien la question, et tâche d'avoir bien compris ce que tu dis.
G: tu peux t'en sortir si tu as bien appris les notions littéraires ces dernières semaines.
Al: pour une fois pendant 20 min , fais semblant d'aimer le français...
R: Tiens, tu étais malade pour les derniers cours???
Marg: Essaie de fournir un max d'infos en 20 min. Ne dis pas que tu vas en L.
Kat: ne panique pas et redemande des explications si tu n'as pas saisi la question. Fais de ton mieux et ca ira bien.
P: Bon le temps va être long mais révise jusqu'au bout. Sois clair dans ton propos. Tu peux bien faire.
F: Bonne chance. Il va en falloir.
A: Ne sois pas trop sur de toi. Il ne faut pas que confiance se confonde avec arrogance. Vends ce que tu aimes.
V: N'hésite pas et si tu as un doute, privilégie le silence. tente de monopoliser la parole.
G: Explique que tu as des difficultés pour t'exprimer afin qu'on te laisse le temps. Ne pose pas de questions, contente toi de répondre.
Ad: pense à la caissière polonaise. L'examinateur parlant français, ca sera plus facile. Crois en toi, personne ne le fera à ta place. Et si cela part en live, explique que tu perds tes moyens et pourquoi.

N'hésitez pas à passer par les mails ou les commentaires si vous avez des questions.
Peut-être que Victoria ou ceux qui passent jeudi pourraient avoir la gentillesse de nous dire leur n° de jury, et le type de questions qu'ils ont eues, pour les suivants...

lundi 21 juin 2010

EAF 2010, quelques éléments de correction

Bon, d'abord, la poésie a suspendu son vol pour cette année :) Voici quelques pistes qu'il fallait suivre. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, questions, jusqu'à votre oral. Bon courage.

SÉRIE ES / S
Objet d'étude : L'argumentation : convaincre, persuader et délibérer.
Textes :
Texte A : Fénelon, Les Aventures de Télémaque (1699), septième livre.
Texte B : Montesquieu, Lettres persanes (1721), lettre XII.
Texte C : Voltaire, Candide (1759), chapitre XXX.

Texte A : Fénelon, Les Aventures de Télémaque.

[Télémaque et son précepteur Mentor sont de retour aux abords de l'île de Calypso. Ils rencontrent un capitaine de navire dont le frère Adoam leur livre les dernières nouvelles et leur dépeint un pays extraordinaire, la Bétique]

Le fleuve Bétis coule dans un pays fertile et sous un ciel doux, qui est toujours serein. Le pays a pris le nom du fleuve, qui se jette dans le grand Océan, assez près des Colonnes d'Hercule' et de cet endroit où la mer furieuse, rompant ses digues, sépara autrefois la terre de Tharsis2 d'avec la grande Afrique. Ce pays semble avoir conservé les délices de l'âge d'or. Les hivers y sont tièdes, et les rigoureux aquilons3 n'y soufflent jamais. L'ardeur de l'été y est toujours tempérée par des zéphyrs4 rafraîchissants, qui viennent adoucir l'air vers le milieu du jour. Ainsi toute l'année n'est qu'un heureux hymen du printemps et de l'automne, qui semblent se donner la main. La terre, dans les vallons et dans les campagnes unies, y porte chaque année une double moisson. Les chemins y sont bordés de lauriers, de grenadiers, de jasmins et d'autres arbres toujours verts et toujours fleuris. Les montagnes sont couvertes de troupeaux, qui fournissent des laines fines recherchées de toutes les nations connues. Il y a plusieurs mines d'or et d'argent dans ce beau pays ; mais les habitants, simples et heureux dans leur simplicité, ne daignent pas seulement compter l'or et l'argent parmi leurs richesses : ils n'estiment que ce qui sert véritablement aux besoins de l'homme. Quand nous avons commencé à faire notre commerce chez ces peuples, nous avons trouvé l'or et l'argent parmi eux employés aux mêmes usages que le fer, par exemple, pour des socs de charrue. Comme ils ne faisaient aucun commerce au-dehors, ils n'avaient besoin d'aucune monnaie. Ils sont presque tous bergers ou laboureurs. On voit en ce pays peu d'artisans : car ils ne veulent souffrir que les arts qui servent aux véritables nécessités des hommes ; encore même la plupart des hommes en ce pays, étant adonnés à l'agriculture ou à conduire des troupeaux, ne laissent pas d'exercer les arts nécessaires pour leur vie simple et frugale. [ ... ]
Quand on leur parle des peuples qui ont l'art de faire des bâtiments superbes, des meubles d'or et d'argent, des étoffes ornées de broderies et de pierres précieuses, des parfums exquis, des mets délicieux, des instruments dont l'harmonie charme, ils répondent en ces termes : « Ces peuples sont bien malheureux d'avoir employé tant. de travail et d'industrie à se corrompre eux-mêmes ! Ce superflu amollit, enivre, tourmente ceux qui le possèdent : il tente ceux qui en sont privés de vouloir l'acquérir par l'injustice et par la violence. Peut-on nommer bien un superflu qui ne sert qu'à rendre les hommes mauvais ? Les hommes de ces pays sont-ils plus sains et plus robustes que nous ? Vivent-ils plus longtemps ? Sont-ils plus unis entre eux ? Mènent-ils une vie plus libre, plus tranquille, plus gaie ? Au contraire, ils doivent être jaloux les uns des autres, rongés par une lâche et noire envie, toujours agités par l'ambition, par la crainte, par l'avarice, incapables des plaisirs purs et simples, puisqu'ils sont esclaves de tant de fausses nécessités dont ils font dépendre tout leur bonheur.

1. Ainsi sont appelées, dans l'Antiquité, les montagnes qui bordent, du côté de l'Europe et du côté de l'Afrique, le détroit de Gibraltar, aux limites du monde connu.
2. la terre de Tharsis : dans l'Antiquité, nom donné à la péninsule ibérique.
3. nom poétique des vents du nord.
4. vents d'ouest, doux, tièdes et agréables.


Texte B : Montesquieu, Lettres persanes.

[Les Troglodytes sont un peuple imaginaire dépeint dans trois lettres successives. Le texte ci-dessous est un extrait de la deuxième.]

Qui pourrait représenter ici le bonheur de ces Troglodytes ? Un peuple si juste devait être chéri des dieux. Dès qu'il ouvrit les yeux pour les connaître, il apprit à les craindre, et la Religion vint adoucir dans les moeurs ce que la Nature y avait laissé de trop rude.
Ils instituèrent des fêtes en l'honneur des dieux : les jeunes filles ornées de fleurs, et les jeunes garçons les célébraient par leurs danses et par les accords d'une musique champêtre. On faisait ensuite des festins où la joie ne régnait pas moins que la frugalité. C'était dans ces assemblées que parlait la nature naïve ; c'est là qu'on apprenait à donner le coeur et à le recevoir ; c'est là que la pudeur virginale faisait en rougissant un aveu surpris, mais bientôt confirmé par le consentement des pères ; et c'est là que les tendres mères se plaisaient à prévoir de loin une union douce et fidèle.
On allait au temple pour demander les faveurs des dieux ; ce n'était pas les richesses et une onéreuse abondance : de pareils souhaits étaient indignes des heureux Troglodytes ; ils ne savaient les désirer que pour leurs compatriotes. Ils n'étaient au pied des autels que pour demander la santé de leurs pères, l'union de leurs frères, la tendresse de leurs femmes, l'amour et l'obéissance de leurs enfants. Les filles y venaient apporter le tendre sacrifice de leur cœur, et ne leur demandaient d'autre grâce que celle de pouvoir rendre un Troglodyte heureux.
Le soir, lorsque les troupeaux quittaient les prairies, et que les bœufs fatigués avaient ramené la charrue, ils s'assemblaient, et, dans un repas frugal, ils chantaient les injustices des premiers Troglodytes et leurs malheurs, la vertu renaissante avec un nouveau peuple, et sa félicité. Ils célébraient les grandeurs des dieux, leurs faveurs toujours présentes aux hommes qui les implorent, et leur colère inévitable à ceux qui ne les craignent pas ; ils décrivaient ensuite les délices de la vie champêtre et le bonheur d'une condition toujours parée de l'innocence. Bientôt ils s'abandonnaient à un sommeil que les soins et les chagrins n'interrompaient jamais.
La nature ne fournissait pas moins à leurs désirs qu'à leurs besoins. Dans ce pays heureux, la cupidité était étrangère : ils se faisaient des présents où celui qui donnait croyait toujours avoir l'avantage. Le peuple troglodyte se regardait comme une seule famille ; les troupeaux étaient presque toujours confondus ; la seule peine qu'on s'épargnait ordinairement, c'était de les partager.
D'Erzeron, le 6 de la lune de Gemmadi 2, 1711.



Texte C : Voltaire, Candide.

[Nous sommes dans le dernier chapitre du conte de Voltaire et pour obtenir les réponses définitives aux questions qu'il se pose, Candide décide de rendre visite à un sage oriental et de l'interroger.]

Pendant cette conversation, la nouvelle s'était répandue qu'on venait d'étrangler à Constantinople deux vizirs1 du banc et le muphti2, et qu'on avait empalé plusieurs de leurs amis. Cette catastrophe faisait partout un grand bruit pendant quelques heures. Pangloss3, Candide et Martin , en retournant à la petite métairie, rencontrèrent un bon vieillard qui prenait le frais à sa porte sous un berceau d'orangers. Pangloss, qui était aussi curieux que raisonneur, lui demanda comment se nommait le muphti qu'on venait d'étrangler. « Je n'en sais rien, répondit le bonhomme, et je n'ai jamais su le nom d'aucun muphti ni d'aucun vizir. J'ignore absolument l'aventure dont vous me parlez ; je présume qu'en général ceux qui se mêlent des affaires publiques périssent quelquefois misérablement, et qu'ils le méritent ; mais je ne m'informe jamais de ce qu'on fait à Constantinople ; je me contente d'y envoyer vendre les fruits du jardin que je cultive. » Ayant dit ces mots, il fit entrer les étrangers dans sa maison : ses deux filles et ses deux fils leur présentèrent plusieurs sortes de sorbets qu'ils faisaient eux-mêmes, du kaïmak piqué d'écorces de cédrat confit, des oranges, des citrons, des limons, des ananas, des pistaches, du café de Moka qui n'était point mêlé avec le mauvais café de Batavia et des îles. Après quoi les deux filles de ce bon musulman parfumèrent les barbes de Candide, de Pangloss et de Martin.
« Vous devez avoir, dit Candide au Turc, une vaste et magnifique terre ? – Je n'ai que vingt arpents, répondit le Turc ; je les cultive avec mes enfants ; le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice, et le besoin. ».

1. vizir: ministre de l'empire ottoman.
2. muphti : homme de loi attaché à une mosquée qui donne des avis sur des questions juridiques et religieuses.
3. compagnon de voyage et précepteur de Candide, tenant de la philosophie de !'optimisme.
4. compagnon de voyage de Candide, et philosophe contradicteur de Pangloss.



I- Après avoir lu tous les textes du corpus, vous répondrez â la question suivante (4 points) :

Ces textes cherchent-ils seulement à nous dépayser ou ont-ils une autre visée ? Votre réponse se fondera sur quelques exemples précis. Elle devra être organisée et synthétique.
Vous retrouviez ici la dimension PLAIRE (dépayer, voyager) et INSTRUIRE. Bien entendu, comme dans l'année, il ne fallait pas prendre les textes un par un....
Vous aurez reconnu dans les textes la dimension UTOPIQUE....

II. Vous traiterez ensuite, au choix, l'un des sujets suivants (16 points) :

Commentaire
Vous commenterez le texte de Fénelon (texte A).
Pour Fenelon, vous avez sans doute trouvé dans une des parties à évoquer la dimension utopique, une sorte d'âge d'or où tout est luxuriant.
En suivant la structure du texte , le second paragraphe faisait apparaître un discours philosphique.
Vous pouviez tout aussi bien démontrer que la Bétique était un monde plaisant, et que leurs habitants invitaient les visiteurs à réfléchir.

Dissertation
En quoi l'évocation d'un monde très éloigné du sien permet-elle de faire réfléchir le lecteur sur la réalité qui l'entoure ?
Vous développerez votre argumentation en vous appuyant sur les textes du corpus, les œuvres que vous avez étudiées en classe et celles que vous avez lues.
Vous pouviez ici évoquer utopie et contre utopie sans souci, mais sans vous limiter à ces deux genres.
Le lecteur réfléchit puisque ce monde TRES éloigné, lui permet un très grand contraste avec sa société propre: grossit les atoûts ou les défauts.
Cela permet de prendre du recul: altérité permet d'être moins touché.
Cela permet aussi de déjouer la censure.
1984/1948 illustrait bien ce sujet.
Le lecteur ne peut pas toujours porter un regard critique objectif sur ce qu'il vit. En lui proposant un monde imaginaire, on libère son esprit critique.
le monde imaginaire donne aussi un aspect concret de ce qui pourrait être: plus porteur que des idées abstraites.
La Fontaine pouvait aussi illustrer ce sujet: monde de conte, avec des animaux parlant, mais pas si éloigné de notre réalité.
Cela permet de donner des leçons sans donner l'impression de faire la leçon sur la réalité.

Invention
Vous avez séjourné en Bétique. Déçu, vous décidez de partir. Ecrivez le discours d'adieu que vous prononcez devant les habitants.
- vous deviez introduire de l'émotion, tant pour les adieux que pour la déception
- expliquez pourquoi vous êtes déçu
- mettre une adresse à l'auditoire en début de discours (et plus inventif que "chers habitants"...)
- rappeler ce que vous avez constaté et plaider pour d'autres choses, ou dénoncer ce qui vous a déçu
- insérer des argts et des exemples.
- développer sur plusieurs pages
- c'était un discours critique, constructif
- insérer une formule de fin
- un style oral, avec d'éventuelles questions oratoires, une ponctuation forte
- le recours au présent d'élocution
- l'implication d'un narrateur.

Aragon


littérature engagée.
Premier poème:
Circonstances difficiles. Lucidité sur le drame de la guerre.
Poème qui interpelle et dénonce: registre polémique.
Mots comme armes contre le silence.
Evoque dans le poème du recueil Musée Grévin (première œuvre poétique importante conçue pour la diffusion illégale)l'insoutenable. L'horreur est reconnaissable et doit être reconnue. Refuse le silence.

Autre poème: La Rose et le Réséda.
Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle et lequel guettait en bas


Chanson pour Dachau:
Rescapés des camps ont déjà été mis à l'épreuve:
le détenu devant puiser en lui et en lui seul les forces de survie s'appuyant sur ses certitudes ou ses doutes, ses espoirs, à la sortie des camps, l'énergie vitale a fui: besoin de se ressourcer, de s'abreuver d'autres choses que des souvenirs.
Après la découverte de Dachau et Auschwitz, on ne veut plus savoir, ou on sait déjà tout.
besoin contradictoire de se souvenir (devoir de mémoire) et d'oublier.
POème didactique. Analyse psychologique des victimes.
Paradoxe: La tâche du survivant l'engage vis-à-vis des morts, mais dans cette dynamique, il ne peut s'en sortir. tension interne: il ne faut pas permettre aux gens d'oublier, mais il faut tenter soi-même d'oublier pour continuer de vivre.
Est déjà lourd fardeau, donc besoin de les laisser "dormir"

Ca, c'est fait!

J'espère que tout s'est bien passé pour chacun d'entre vous. On se repose cet après-midi, on profite de la fête de la musique, et on se remet aux revisions pour l'oral.
Je mettrai une synthèse sur les deux derniers poèmes avant mercredi.
Dame Plaquette

NB: n'hésitez pas à me laisser un commentaire pour me dire comment cela s'est passé...

vendredi 18 juin 2010

Existentialisme et humanisme

Pour Helène ;)

Rappel: Sartre est existentialiste, Rabelais humaniste.
Mais on voit dans les écrits de Camus une dimension humaniste...


HUMANISME
- attitude philosophique, une vision du monde où tout gravite autour de l'homme. Avant en occident, Dieu était au centre de tout.
- apparu en Italie au XIVème siècle, pendant la Renaissance, puis s'est développé en Europe au XVIème siècle.
- Au XIIIème siècle, le premier usage d' « umanista » désigne un professeur de langues anciennes en Italie.
- intérêt pour les grands auteurs grecs et latins. s'est diffusé en Europe notamment grâce la présence de souverains éclairés comme François Ier en France, ou de puissants, épris de culture, comme les Médicis à Florence.
- Facilité par le développement de l'imprimerie a facilité la diffusion des traductions des textes anciens.
- Les principales figures humanistes de l'époque sont des moralistes comme Michel de Montaigne, François Rabelais ou Erasme
- Trois domaines ont été affectés par l'irruption de l'esprit humaniste : l'enseignement, la religion et la politique.
- Au XVIIIe siècle, le siècle des Lumières a été influencé par ce courant et parmi les humanistes, on peut citer Montesquieu, Voltaire ou Jean-Jacques Rousseau.
- Au XIXème siècle, la philosophie persiste avec Alexis de Tocqueville ou Zola et notamment Auguste Comte qui veut substituer une religion de l'homme à la religion de Dieu.
- Au XXème siècle, l'humanisme moderne est marqué par les livres de Camus, d'Antoine de Saint-Exupéry et des personnalités comme Albert Einstein, Pierre Bourdieu ou Henri Grouès (dit l'Abbé Pierre).


EXISTENTIALISME

- courant philosophique et littéraire
- privilégie au premier plan la liberté
- l’homme est considéré dans son unicité
- grande mode après la Deuxième Guerre mondiale,
- années 1960-1970, écrivains dénoncent l’absurdité de la vie et de la liberté, de Camus, de Sartre et de Simone de Beauvoir.
- théâtre, l’on mettait en scène la perte du sens, la détresse et la folie humaines.
- Thème : l’engagement social, la condition humaine

jeudi 17 juin 2010

Récapitulatif Poésie

La poésie:
- en vers: genre noble ds ANtiquité (cf exploit Homère)
- en prose (Ponge, Rimbaud, Baudelaire...)
NB:poème en prose naît officiellement en 1842 avec la parution de Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand.

Est langage spécifique:
- contraintes formelles: forme fixe (ballade, sonnet...) ou libre
NB: sonnet italien ou sonnet marotique (français)
- lexique

XIXème: poètes rejettent règles traditionnelles de la poésie.
Cf Verlaine: "préfère l'impair"

Fontion poétique du langage: poésie donne importance au message transmis.
Poète prête attention à ce qu'il dit et à la façon dt il le dit.

Fonctions de la poésie:
* expression des sentiments. Support privilégié (cf Orphée , lyre, lyrisme). Cf Romantisme
* co révélation: sorte de religion. Poète inspiré par instance divine. Est l'élu qui déchiffre l'invisible.
* la dénonciation: Visée POLITIQUE, SOCIALE et RELIGIEUSE. = poète engagé. (Vian, Hugo, La Fontaine...)
* poésie co exploration du langage. (Ponge, Desnos). Est féconde en langage, production d'images, autres visions
* poésie comme jeu (Apollinaire, poèmes à Lou)

Le poète:
- HONORé au XVI et XVIIème, favori du roi
Ex: Clément MAROT: poète favori de Louis XII
- maudit: marginal , être d'exception, rejeté
- être inspiré: prophète.

mardi 25 mai 2010

Le personnage de la sorcière dans la littérature

LE RÔLES DES SORCIERES AU THEATRE.
By Céline


Leurs origines :

 Le mot sorcier apparaît pour la première fois en 589.

Les sorcière étaient d'abord des femmes de la campagne, des paysannes illettrées dont les connaissances se fondaient sur une scrupuleuse observation de la nature et des humains qui les entouraient.
* reconnues pour savoir guérir par les plantes. Les sorcières étaient simplement des femmes qui par circonstance ou part la force du hasard se retrouvaient seules et solitaires. A l’époque leur seul moyen de survie était de vendre soit ce qu’elles récoltaient, soit ce qu’elles faisaient de leurs mains – à savoir plantes, baies, pommades, baumes, et recettes diverses.
* mystérieuses par leur savoir, respectées pour leurs connaissances, et craintes à cause des énergies inexplicables qu’elles manipulaient.
Les sorcières étaient très intuitives, observatrices et près de la nature.
 La chasse aux sorcières : La religion en perdait la face et voulut retrouver son pouvoir absolu, la porte était ouverte à l’inquisition. La sorcière avec tt son côté péjoratif fut créée par l'inquisition. (Cette chasse s’est poursuite jusqu’au 18ème siècle).


 Au moyen âge : Epoque troublée, par ces temps de famine, guerres et épidémies, les paysans cherchaient à se protéger et tentaient par la magie de s’attirer fortune et protection. Ils faisaient appel à des rebouteux et guérisseurs locaux.

Les sorcières servaient de bouc émissaire pr population vivant dans la peur du lendemain.


Au théâtre :

Victor Hugo : Mangeront-ils ?


 La sorcière est prénommée Zineb.
Celle-ci a prédit au monarque superstitieux qu’il mourrait juste après Aïrolo, il ne peut que céder au chantage du vagabond.
Ella a donc cent ans, et va mourir car son talisman ne le protégera pas plus longtemps. Elle le donne à un voleur dont elle sauve la vie en prédisant au Roi qu’il ne survivra pas à ce voleur.

C’est cette sorcière qui prononça la première phrase de la scène qui est : « J’ai cent ans. Le moment est venu de mourir. ». C’est elle qui ouvre la scène en quelque sorte. Elle a finalement un rôle important. Puisque c’est elle qui a sauvé la vie du voleur de Lady Janet et de Lord Slada indirectement.

+ copié collé: se rendre:
http://www.passion-theatre.org/cgi-bin/pti_lol/spectacle/affiche/fiche.plid_planning=9148&annee=2003


Arthur Miller : Les sorcières de Salem .

 En 1692, dans le village de Salem (Massachusetts), vingt-cinq notables sont exécutés pour sorcellerie sur la foi du témoignage de fillettes qui se prétendent possédées. Quelques années plus tard, les autorités reconnaissent leur erreur. Commence alors un long cycle de repentances et d'excuses. En dépit de tout ce qui les sépare, l'affaire des " sorcières de Salem " a de nombreux points communs avec celle qui fascina la France entière il y a quelques années : l'affaire d'Outreau. Dans les deux cas, les mécanismes de la panique morale jettent une lumière crue sur les croyances et les " grandes peurs " du temps.


Conclusion : Les sorcières sont des figures complexes et paradoxales, elles incarnent, en tant que femmes, tous les fantasmes de transgression sexuelle, de satisfaction d’un désir immodérée et de défi aux normes morales fixées par le pouvoir.comme le dit dans les mêmes termes le lien: http://www.editions-lignes.com/LE-CORPS-DU-DIABLE.html
En même temps, elles apparaissent comme des êtres monstrueux, difformes, horribles, plus proches de la bête que de l’humain.
Le corps des sorcières préfigure le corps difforme du juif dessiné par une vaste littérature antisémite. Mais parfois elles représentent la sagesse.

Personnage de conte au départ, fascine et effraie à la fois.

Les plus connues:

:Macbeth et les Trois Sorcières (Shakespeare).

L'Etranger de Camus

By copié collé reformulé de Thomas

http://mael.monnier.free.fr/bac_francais/etranger/
dont citation:
« il y a quelque chose en lui de positif et c'est son refus jusqu'à la mort de mentir »
« L'Étranger décrit la nudité de l'homme en face de l'absurde. » (Carnets)

Hypothèses nom:
Meursault: meurt-seul / meurt-soleil
Amie: Marie Cardona

Est ETRANGER aux autres, étranger à la société dont il ne respecte pas les codes moraux, mais surtout étranger à lui-même: sorte de distanciation, ne se sent pas concerné par sa vie: notion d'absurde.



Humanisme : les débuts


Pourquoi l'Humanisme arrive au XVIe et les Lumières au XVIIIe ?

By Guillaume


L'Humanisme arrive au XVIe siècle lors de la Renaissance.
Le principe de ce courant philosophique est de mettre l'Homme en avant, et privilégiant la connaissance, du fait que l'Homme est sensé pouvoir avoir une connaissance illimitée.

L'Humanisme se retrouve dans la Littérature grâce à certains auteurs humanistes, tels que Erasme (qui traduit la Bible en langue vernaculaire en 1516) ou Thomas More.
Par exemple, dans Pantagruel, de Rabelais, l'enseignement est très porté en avant.
En effet, le père de Pantagruel, Gargantua, souhaite que celui-ci apprenne les lettres latines.
L'Humanisme met en effet en avant l'éducation, et les oeuvres de cette époque le font.

Ensuite, le Siècle des Lumières reprend le principe de l'Humanisme qui met en avant la connaissance afin de montrer au peuple que le Roi ne tient pas son pouvoir de Dieu et proposer la connaissance plutôt que des croyances.

En conclusion, l'Humanisme apporte des valeurs qui seront reprises dans le Siècle des Lumières plus tard pour lutter contre le Roi.


Remise en cause de la religion et de ses dogmes. La croyance n'est pas remise en cause, mais ceux qui l'appliquent oui. D'autant plus que les sciences prennent leur essort: besoin de comprendre.

On se pose des questions auxquelles la religion de répond pas. Besoin pour l'homme de se recentrer.

L'homme , qui lui fournit des éléments concrets (sciences, art...) devient précieux aux yeux de tous, tous comme les anciens.

Anouilh, un auteur moderne

Jean Anouilh, écrivain et dramaturge du XXe siècle, né à bordeaux en 1910 et mort en suis en 1987. Il commença à écrire des pièces de théâtre en 1932, elles sont abondantes et variées, des comédies grinçante pour le plus souvent, ainsi que d'œuvre dramatique et tragique comme Antigone(1944), sa pièce la plus connu étant une réécriture moderne de la pièce de Sophocle.
Il a organisé ses pièce en séries thématiques, dans un premier temps il fait alterner « pièce rose » et « pièces noires ». Il les classes selon leur degré de pessimisme. Il y a les pièces "noires", "roses", "brillantes", "grinçantes", "costumées", "secrètes" et "farceuses".


A notamment repris des fables , les a transformées. =) modernité.
Reprend les éléments mythiques de la littérature, et les retravaille.
La fourmi et la cigale

La fourmi qui frottait toujours,
S’arrêta pour reprendre haleine,
"Qui s’attendrira sur la peine,
Dit-elle, des ménagères ?
Toujours frotter, jour après jour,
Et notre ennemie la poussière,
Aux ordures jeté notre triste butin
Revient le lendemain matin,
On se lève, elle est encor là, goguenarde,
La nuit on n’y a pas pris garde,
Croyez qu’elle en a profité,
La gueuse ! Il faut recommencer,
Prendre le chiffon, essuyer
Et pousser, toujours pousser
Le balai."

"J’ai tout mon temps, dit la poussière,
Cela s’use une ménagère.
Quelques rides d’abord et l’esprit
Qui s’aigrit ;
La main durcit ; le dos se courbe ; tout s’affaisse
La joue, le téton et la fesse ;
Alors s’envolent les amours...
Boudant et maugréant toujours
La ménagère rancunière
Frotte jusqu’au dernier jour,
Vainc le dernier grain de poussière
Et claque enfin, le ressort arrêté.
Vient le docteur boueux, qui crotte le parquet,
Le curé et l’enfant de chœur et la cohorte
Des voisins chuchotants qui entourent la morte...
Et sur ce corps, vainqueur de tant de vains combats,
Immobile sur son grabat
Pour la première fois une journée entière,
Retombe une dernière couche de poussière :
La bonne."

"Quant à moi, dit la cigale, j’ai une bonne."

Jean Anouilh. Fables. France.
Editions de la Table Ronde. 1962.


XXème: lieu de création et de recréation: Est dans la mouvance de la littérature de Queneau.


L'Oulipo


L'Ouvroir de Littérature Potentielle a été fondé, Le 24 novembre 1960, par François Le Lionnais, Raymond Queneau et une dizaine de leurs amis écrivains et/ou mathématiciens et/ou peintres : Albert-Marie Schmidt, Jean Queval, Jean Lescure, Jacques Duchateau, Claude Berge et Jacques Bens. L'OuLiPo est un groupe international de littérature.On devient membre de l'Oulipo par cooptation. Un nouveau membre doit être élu à l'unanimité, à la condition de ne jamais avoir demandé à faire partie de l'Oulipo. Chaque "coopté" est évidemment libre de refuser d'y entrer (son refus est dès lors définitif), mais une fois élu, il ne peut en démissionner qu'en se suicidant devant huissiers (deux minimum).Les membres restent oulipiens même après leur décès: ils sont alors, selon la formule consacrée, "excusés pour cause de décès".

dimanche 23 mai 2010

APPEL: Ai perdu playmobil...recherche

Avant le grand combat de l'EAF, Dame Plaquette fait savoir qu'elle recherche et rachète (paronomase...) les playmobils que vous souhaiteriez abandonner, même s'ls sont abïmés.. Soumettez moi vos propositions (objets, personnages, maison...) et je vous fais une proposition honnête. A transmettre aux autres lycéens...
En attendant, on révise! Hop au boulout, et au placard!

Vous pouvez aussi passer pas le lien contacter l'auteur ou mon adresse yahoo, pour envoyer des photo de ce dont vous voudriez vous séparer...

mercredi 12 mai 2010

Hugo et le théâtre


Sujet : Récapitulatif des œuvres théâtrales de Victor Hugo et résumé de celles-ci. Ctez les pièces qui ont fait scandale.

Cromwell (1827)

- Drame en cinq actes
- Il n’y a pas eu de représentations
- Résumé : représentation historique de l’Angleterre au XVIIème siècle et aussi la représentation d’un lord protecteur d’Angleterre nommé Cromwell. Enormément de changement de décors. Pièce romantique: rompt avec les traditions classiques.

Marion Delorme (1829)

- Drame en cinq actes en vers . Interdit par la censure en 1829 . Immense succès lors de sa représentation en 1831


Hernani (1830) !!!! Rompt avec règles du classicisme, dt unité de temps et d'action. Règles édictées par les classiques dès le XVIIème: trop moderne pour certains. Lutte s'engage entre romantiques et classiques du XIXème.

- Première représentation le 25 fevrier 1830 a la Comédie Française et publication la même année => Succès
- Personnages : Hermani , amant de Doña Sol
Don Carlos, roi d’Espagne
Don Ruy Gomez de Silva "duc de Pastrania" est un viellard amoureux
Doña Sol de Silva amante d'Hernani
- Résumé : L'action ppale se situe en Espagne en 1519 (de février à août) où Hernani et Juan Carlos se battent pour l'amour de Doña Sol. Le roi renonce à sa bien-aimée au profit de son rival, que l'on apprend être en fait Jean d'Aragon. Mais ce dernier avait offert sa vie à l'oncle de Doña Sol, Don Ruy Gomez, qui décide de la lui prendre le soir des noces du jeune couple. Doña Sol décide de suivre son amant dans la mort.

Le Roi s’amuse (1832)

-Drame historique en cinq actes
-Première représentation le 22 novembre 1832 a la Comédie-Française => Echec
- Résumé : Une ambiance de fête règne à la cour de François Ier.
Le roi s'encanaille : il boit et rit des railleries de son bouffon Triboulet, qui l'incite à la débauche. Ts ignorent que l'amuseur bossu a une fille, Blanche, un joyau qu'il chérit et tient précieusement éloigné des frasques des courtisans. Ms vigilance d'un père ne saurait empêcher une malédiction de se réaliser et le roi de convoiter la belle Blanche...

Lucrèce Borgia ( 1833)

- Pièce écrite en seulement quatorze jours , tragedie
- Première représentation le 2 février 1833 au Théâtre de la Porte Saint Martin => succès
- Lucrèce Borgia. Cette femme sons scrupules dt le nom est honni pur l'Italie tout entière, cette femme qui a commis les crimes les plus horribles, adultère et incestueuse, cette femme crime, plie et tremble devant un homme: son fils. Ms elle a beau essayer de lu repousser, la fatalité les rattrape tjrs, jusqu'au terrible dénouement que rien ni personne ne pouvait empêcher.

Marie Tudor ( 1833)

- Drame en prose , Trois actes
- Première représentation le 6 novembre 1833 a Théâtre de la Porte Saint-Martin = > Succès
- Résumé : Cette pièce défend les intérêts du peuple. On a aussi la revendication du romantisme.

Angelo, tyran de Padoue ( 1835)

- Drame en “ trois journées” et rédigé en prose . Première représentation le 28 avril 1835
- Personnages : Angelo, tyran de Padoue
Catarina ,sa femme
Tisbe , sa maîtresse , amoureuse de Rodolfo
Rodolfo , l’amant de Catarina

- Résumé : Catarina vit recluse ds palais de son mari qui ne l’a épousée que par intérêt financier. Catarina a un amant nommé Rodolfo, elle le connaît d’avant son mariage. Un jour un espion anonyme fait parvenir à Catarina des menaces de dénoncer son adultère à son mari, qui la punirait de mort. Angelo l’apprend et va vouloir la tuer. Tisbe va convaincre Angelo de tuer sa femme avec du poison. Elle va alors chercher de narcotique et le donne a Angelo qui va « empoisonner » sa femme. Tisbe est chargé de faire disparaître le corps. C'est alors que Rodolfo, convaincu de la culpabilité de Tisbe dans la mort de Catarina la menace de mort. Tisbe ne dément pas et ne lui révèle pas qu'elle a en fait sauvé Catarina de la mort, car elle se considère elle-même comme déjà morte en raison de la haine et de l'indifférence que lui a toujours témoignées Rodolfo. Celui-ci la poignarde dans la poitrine, juste avant que Catarina ne se réveille. Les deux amants s'enfuient hors de Padoue.

Ruy Blas ( 1838)

- Drame romantique , Cinq actes
- Première représentation en 1838 au Théâtre de la Renaissance => Succès
Résumé :L’action se déroule en Espagne. La disgrâce de don Salluste est prononcée : il doit quitter la cour car il a fait un enfant illégitime à l'une des suivantes de la reine. Obsédé par sa vengeance, il rencontre son neveu César et lui demande de l'aider à l'accomplir, mais ce dernier refuse. Don Salluste va donc faire appel à son valet, Ruy Blas, amoureux de la reine, et lui ordonne de devenir son amant. Commence alors un jeu de séduction qui intrigue et charme cette dernière qui se sent délaissée par son époux. De son côté, Ruy Blas gravit les échelons et devient ministre; alors qu'il touche au bonheur, puisque la reine lui avoue son amour, don Salluste lui rappelle leur arrangement et joue un odieux chantage...


Les Burgraves (1843)

- Drame historique .Première représentation le 7 mars 1843 a la Comédie Française => Echec
- Résumé : Au Moyen Age, ds le bourg de Heppenheff, sur le Rhin, des vassaux arrogants ont usurpé pouvoir du burgrave Job, centenaire sage et bon, et font régner tyrannie sur la contrée.
Les victimes de ce despotisme emprisonnées au fond des souterrains du château, gardent l'espoir que l'empereur Frédéric Barberousse, pourtant donné pour mort, viendra les délivrer...

Mangeront-ils ? (1867)

- Comédie . Ecrit durant l’exil de Victor Hugo a Guernesey
- Première représentation en 1907 après la mort de Victor Hugo = > Succès
- Personnages : Lady Janet , amante de Lord Slada
Lord Slada ,amant de Lady Janet
Le Roi de Man
Zineb , la sorcière
Airolo , le vagabond
Mess Tityrus , flûtiste lauréat
- Résumé : Dans le lointain passé médiéval d'une île écossaise, Lady Janet et Lord Slada, deux amants pourchassés par le roi jaloux, ont trouvé asile dans un cloître où poussent des plantes vénéneuses. Ils s'aiment, ms ils ont faim : mangeront-ils ? Aïrolo, un voleur vagabond plein de jovialité, vient à leur secours et il sait qu'il risque d'être pendu par le roi. Ms co une sorcière a prédit au monarque superstitieux qu'il mourrait juste après Aïrolo, il ne peut que céder au chantage du vagabond...


Toquemada (1869)

- Drame en Quatre actes
- Publié en 1882 la première fois. Aucune représentation
- Résumé : C’est l’histoire d’un moine qui a été emmuré vivant par ordre ecclésiastique. Il va être délivré par des amants don Sanche et doña Rosa. Torquemada revient en Espagne pour y fonder l’inquisition. Pdt ce tps le Roi Ferdinand s’est épris doña Rosa. Pour la séparer de don Sanche, il envoie les deux jeunes gens au couvent. Mais son premier ministre, le comte de Fuentel, les délivre et les confie à Torquemada. Celui-ci reconnaît en eux ses deux sauveurs, ms il apprend qu'ils ne l'ont délivrés qu'au prix d'un sacrilège: en s'aidant d'une vieille croix en fer pr soulever la pierre de sa prison. Il les livre au bûcher de l'Inquisition afin de sauver leurs âmes.

Caligula, la biographie du monstre et Caligula en littérature

by Margaux


Caligula dans la Littérature

BIOGRAPHIE :

Caligula qui signifie « petits godillots », de son vrai nom Caius César (Gaius Cæsar) est issue de la famille impériale des Julio-Claudiens.

Août de l’an 12 ap. J-C à Antium (ville & port du Latium, région d’Italie comptant environ 5 millions d’habitants dont la capitale est Rome, aujourd’hui appelé Anzio) / Janvier de l’an 41, assassinat de toute sa famille dont lui-même par les soldats de la garde prétorienne à Rome.

Caligula fils de Germanicus, neveu et fils adoptif de Tibère (futur empereur), et d’Agrippine l’Ancienne, elle-même petite fille d’Auguste (de son vrai nom Octave). Caligula est marié à Caesonia Milonia qui fut sa quatrième épouse. (d'où réalisme ds pièce de Camus)

En 37 il accède au pouvoir, devenant le 3ème empereur romain. Durant les 8 premières années il gouverna sagement. Il reprend le Principat, mis en place par Auguste, régime politique d’une République sénatoriale qui concentre les pouvoirs variés au niveau d’un seul homme. Il tombe malade, ce qui le rend fou. Déraison, perversion, débauche, fureur, crimes et orgies sanglantes s’emparent de l’Empire.

DES PHRASES RESTEES CELEBRES :

« Oderint, dum metuant » (« Qu'ils me haïssent, pourvu qu'ils me craignent ! »)

« J'aime le pouvoir car il donne ses chances à l'impossible. »

DES ŒUVRES INSPIREES DE SA VIE :

Suétone écrit sur Caligula, l’un des six Césars (in La Vie des Douze César) . Son œuvre ne s’apparente pas à une biographie, mais s’identifie d’avantage à un recueil de crimes, une compilation d’horreurs.

·Suetone, Qui est-il ? C.Suetonius Tranquillus, 70-122 ap. J-C Secrétaire de l’empereur Hadrien. Ecrivain de plusieurs ouvrages en rapport avec l’Histoire.

· Ses œuvres ? Vies des douze Césars reste l’œuvre la plus connue de Suétone, avec les biographies de César, Auguste et des dix empereurs suivant.

http://bcs.fltr.ucl.ac.be/SUET/CAIUS/trad.html#L




Albert Camus écrit la pièce de théâtre Caligula en 1945. Son œuvre relate l’épanouissement d’un homme dans un monde qui ne lui offre aucun espoir. En effet, après la mort de Drusilla sa amante et sa sœur, Caligula prend conscience de cette vérité : « les hommes meurent et ne sont pas heureux . Il devient alors un tyran et un monstre d’une cruauté sans limite.

·
· Thèmes abordés dans ses œuvres ?

- Limites de la liberté absolue (Caligula)

- L’absurde

- La révolte

- L’existentialisme (= terme et courant philosophique qui place l’homme et l’existence au centre de la réflexion. L’existentialisme de Sartre dit que l’homme n’est pas programmé à l’avance, mais qu’il est libre et responsable de son existence.) !!! Dame Plaquette nuance. Camus est surtout un humaniste moderne, qui s'interroge sur la place accordé à l'homme. Ses rapports avec l'amant du Castor permettent difficilement de le rapprocher de Sartre.

Hubert Monteilhet, écrit Néropolis : roman des temps néroniens en 1984. La première partie de ce livre, se déroule sous le règne de Caligula et met en scène, un protagoniste qui a à souffrir du regard que l’Empereur pose sur lui.

UNE AUTRE APPROCHE DE LA VIE de CALIGULA:

En 1979, Tinto Brass sort le film Caligula avec Malcolm McDowell dans le rôle titre.

En 2005, Nicolas Le Riche, danseur étoile à l’Opéra national de Paris créé un ballet en cinq actes inspiré de la vie de Caligula.

ca

Oedipe, Antigone, généalogie


Cliquez sur l'image pour la voir en grand

L’HISTOIRE D’ŒDIPE
By Victoria

- Histoire début quand Zeus (ss l’apparence d’un taureau) enlève Europe, La fille D’Agénor
Cadmos, frère d’Europe après parcourt tout l’univers, consulte l’oracle qui lui dit de fonder une ville Thèbes
- Mort son fils Polydore règne mort son fils Labdacos trop jeune régence de Lycos son frère (Polydore)
- Labdacos origine du nom familial Labdacide= la malédiction
- Majorité Labdacos règne mort son fils Laïos trop jeune régence de Lycos qui décide de garder le pouvoir Laïos chassé, s’exile chez Pélops
- Malheur de la famille arrive avec Laïos; porte le pêché originel . Il tombe amoureux de Chrysippos fils de Pélops l’enlève et l’oblige à devenir son amant. Ce dernier horrifié se suicide Pélops avec accord Apollon maudit Laïos et sa descendance
-Mort Lycos. Laïos peut revenir à Thèbes épouse Jocaste, fille de Ménécée de Thèbes et sœur de Créon pas d’enfant vont à Delphes et consultent La Pythie (= oracle)
Interdiction avoir descendance car leur fils tuerait son père, épouserait sa mère et plongerait la famille dans le deuil et le sang
- Cpdt naissance d’Œdipe: peur , accomplissement de la légende Laïos charge un homme de tuer Œdipe manque de courage perce ses pieds, les attache avec un lien ( Cf Œdipe= pieds enflés) et accroche l’enfant à un arbre .
Trouvé par un berger qui le confie au roi de Corinthe ce dernier lui cache son adoption
- à l’adolescence, rumeurs sur sa légitimité à être roi de Corinthe Œdipe va à Delphe, l’oracle lui apprend la malédiction Œdipe décide de s’éloigner de Corinthe pour conjurer le sort
- Tue Laïos et son escorte qu’il prend pour un voleur ( ne sait pas que c’est son père)
Cherchait de l’aide pour vaincre le Sphinx
- Créon apprend mort Laïos celui qui vaincra le Sphinx sera roi et aura Jocaste co épouse
- Sur la route de Thèbes Œdipe rencontre Sphinx énigme répondre pour rester en vie « Quel animal a quatre pieds le matin, deux à midi, et trois le soir ? » - Œdipe « C’est
l’homme qui au matin de la vie, se déplace à quatre pattes, qui au midi marche avec ses deux jambes et qui au soir de sa vie s’aide d’une canne, marchant ainsi sur trois pattes. »
Devient roi et épouse sa mère ss le savoir 4 enfants Etéocle, Polynice, Antigone et Ismène
- Années de prospérités Peste selon l’oracle l’épidemie durera tant que l’assassin de Laïos pas dénoncé enquête: Œdipe découvre tt Jocaste se pend, et Œdipe se crève les yeux et renonce à être roi chassé de Thèbes par Créon, repoussé par ses fils exile près d’ Athènes avec Antigone comme guide
- Ses fils s’entendent pour regner un an chacun mais Etéocle refuse céder trone à Polynice le moment venu guerre entre les 2 fils
- Légende : le peuple qui possederait Œdipe mort ou vivant, aurait la prospérité et vaincrait tous ses ennemis Créon supplie Œdipe de revenir à Thèbes Thésée roi d’Athènes le chasse car les Dieux offrent « un asile à ce malheureux »
- Œdipe meurt à Athènes assurant au Athéniens de tjs être victorieux des Thébains
- Etéocle et Polynice s’entretuent Créon ft du premier un héros et interdit au second une sépulture ss funérailles son corps sera dévoré par les oiseaux carnassiers âme n’ira pas au royaume des morts
Antigone tente de recouvrir son corps malgré la loi ;condamnée à être enterrée vivante.
Hémon fils de Créon amant d’Antigone s’enterre avec elle ouverture du tombeau les deux sont morts Eurydice femme de Créon se tranche la gorge.
- Cpdt Polynice ne sera pas enterré et le devenir d’Ismène reste inconnu.


Œuvres qui relatent la légende d’ Oedipe.
• Les Sept contre Thèbes d'Eschyle IVe siècle av. J.-C..
• Œdipe roi et Œdipe à Colone, tragédies grecques de Sophocle du IVe siècle av. J.-C..
• Œdipe, tragédie romaine de Sénèque du Ier siècle.
• Roman de Thèbes, œuvre anonyme du XIIe siècle.
• Œdipe de Corneille (1659).
• Œdipe d'André Gide (1930).
• La Machine infernale de Jean Cocteau (1934).
• Le Père de Polynice, roman de Michel Tournier (1988).
• La Mort de la Pythie, de Friedrich Dürrenmatt (1989).
• Œdipe sur la route roman d'Henry Bauchau (1990).
• Mes Œdipes de Jacqueline Harpman (2006).




Camus et le théâtre

Complément pour texte Caligula. (Camus)
Camus et le théâtre
By Fabien: http://webcamus.free.fr/biographie/theatre.html

Vous n'aurez pas de fiche sur ce thème, car le candidat chargé de la rédiger n'a pas souhaité s'investir...donc moi non plus!

mardi 4 mai 2010

Camus, Lecture analytique, le dénouement de La Peste


By Hélène

La peste Le dénouement Albert CAMUS


I Symbole de l’armistice

§ Description libération de la ville donc allégorie armistice

§ Champ lexical fête avec « fusées » l.1, « réjouissance » l .2 doublé d’une inversion du sujet, « allégresse » l.17 et 18, « foule en joie » l.18

§ Champ lexical vue et ouïe avec « longue et sourde exclamation » l.2, « cris » l.5, « gerbes multicolores » l.6, « cris d’allégresse » l.17

§ « allégresse » récurrent comme pour compenser le mal mais Rieux nuance cette joie, elle est précaire avec « toujours menacé » l.18

II Rieux : symbole de l’homme révolté

On s’aperçoit qu’il prend un ton d’introspection et un ton didactique.

1) Un ton d’introspection

§ L’introspection commence avec « le vieux avait raison » l.3

§ Rieux en décidant d’écrire cette chronique (avec «rédiger le récit » l.7) passe dans le camp de ceux qui vont se révolter avec « pour ne pas être de ceux qui se taisent » l.8 litote qui désigne la révolte

§ Décide de laisser un témoignage d’où le champ lexical du souvenir avec « oubliés » l.3, « rédiger le récit » l.7, « témoigner » l.8, « souvenir » l.9, « temoignage » l.16, « souvenait » l.17

§ Rieux ne cède pas à une joie fictive, avec l’antithèse « aimé-perdus » l.2 qui signifie qu’il y eut des morts, et renforce par l’hyperbole « tous » l.3

§ Rieux veut conserver sa mémoire



2) Un ton didactique

§ Refus de la catharsis en faisant la fête

§ Montrer que les hommes ont tendance à ne pas regarder la vérité en face

§ Peste leçon d’humanité exposée l.10-11

§ Tolérant mais lucide « coupable » l.3 même plan pour les morts et les coupables

§ Les hommes ne tirent pas de leçon d’un tel fléau

§ Rieux s’oppose à la foule en joie

§ « savait-ignorait » l.18 antithèse qui dénonce le fait que la peste soit un ennemi invisible mais surtout immortel



III Symbole du nazisme


§ Peste noire périphrase qui désigne l’armée nazie

§ Le fléau de la peste tout comme le nazisme forme d’abstraction (« ne meurt, ni ne disparait jamais » l .19)

§ Ennemi tapis dans un coin d’où la gradation décroissante l.21

On retrouve :

§ Le coté aléatoire (frappe n’importe qui)

§ Pas de règle entre opprimé et opprimeurs

§ Peste écrite en 1947 a la fin de la guerre Camus baigne donc dans le sentiment d’allégresse, de libération

§ Zones occupées (Oran) et des zones libres

§ Confiance a personne

§ Limitation rationnement et ravitaillement

§ Coupé du monde

§ Peste catalyseur de caractère

Les profiteurs (ex : Cottard)

Gens qui ne sentent pas concernés (ex : Rambert)

Ceux qui fuient (ex : Rambert)

Ceux qui aident (ex : Rieux et Tarrou)

Ceux qui se sacrifient et/ou subissent (ex le juge Othon)

Ceux qui se tournent vers la religion (ex : le père Paneloux)

§ Recherche des coupables

§ Prise de positon de la part de la population

§ Atmosphère de délétion, résistance, religion

§ « ses rats » l.22 hommes compromis, mauvais

§ Se terrent tout comme les troupes

§ « terreur » l.14





Conclusion (qui n'est pas superfétatoire...)


v Chronique qui a différentes portées

v Mise en avant de la solitude métaphysique de l’homme

v Homme prend conscience de sa solitude et angoisse parce qu’il y a le fléau

v Mais absurde car même sans fléau on va tous mourir (homme et sa condition sont fragiles)

v Message humaniste homme pas grand-chose MAIS même si l’on n’est pas sain on a tous une valeur et on doit apprendre à s’estimer



Peste brune gestapo

Peste noire armée nazie



Biographie Camus (1913-1960)

"Je pense à Camus : j'ai à peine connu Camus. Je lui ai parlé une fois, deux fois. Pourtant, sa mort laisse en moi un vide énorme. Nous avions tellement besoin de ce juste. Il était, tout naturellement, dans la vérité. Il ne se laissait pas prendre par le courant ; il n'était pas une girouette ; il pouvait être un point de repère." Eugène Ionesco, Notes et Contre-notes, Gallimard, 1962

Albert Camus est né en 1913, à Mondovi, en Algérie.

C’est à Alger, dans le quartier populaire de Belcourt, qu’Albert Camus passe son enfance et son adolescence,
Après le bac, il commence des études de philosophie qui le mèneront, malgré la maladie (il est atteint de la tuberculose), jusqu'à la licence. Il fonde le théâtre du travail et écrit avec trois amis, sa première pièce la Révolte dans les Asturies qui sera interdite (mais éditée à Alger, en 1936).

Journaliste au quotidien du Parti Communiste et à Alger-Républicain (1938), il se marie en 1940 et milite pendant la seconde guerre mondiale dans un mouvement de résistance. En 1942, Gallimard accepte de publier L'Etranger et le Mythe de Sisyphe. Avec l'Etranger, Albert Camus accède à la célébrité. La critique salue en Meursault, personnage central de l'Etranger, un "héros de notre temps". En 1943, Camus rencontre Sartre. Puis il travaille comme journaliste à Combat qui est diffusé clandestinement et devient lecteur chez Gallimard.
Il refuse l'étiquette d'existentialiste qu'on lui prête.
En 1951, il défend dans un nouvel essai, L'Homme révolté, une conception très personnelle de la lutte sociale et politique.

Lorsque surviennent les événements d’Algérie, Albert Camus hésite entre l'attachement à sa terre natale et la légitimité des revendications algériennes : il s'enferme dans le silence.
En 1956, il publie la Chute , œuvre pessimiste et déroutante. Le ton y est amer et révèle un scepticisme ironique
rix Nobel l'année suivante pour l'ensemble de son oeuvre, à 44 ans, il devient un modèle pour toute une génération qui admire cet humaniste conciliant la pensée sans complaisance et l'action généreuse.

Albert Camus est mort en 1960, sur une route de l'Yonne, dans un accident de voiture, aux côtés de Michel Gallimard,On retrouva dans le véhicule le manuscrit inachevé du Premier Homme, un récit autobiographique sur lequel il travaillait.
Camus est aussi un dramaturge avec Caligula écrit en 1938 et publié en 1944, les Justes, Le Malentendu.

Camus est aussi un auteur de nouvelles avec L’Exil et le royaume.

Ainsi que poète, avec un poème en prose Les Noces et L’été

La peste de Camus est un roman qui met en valeur la philosophie existentielle de Camus

v Qui suis-je ?, Que m’est il permit d’espérer ?

v Absurde : sitôt que l’on nait c’est le début de la fin

v Conception de Camus c’est l’absence de Dieu

v Il faut vivre dans le réel, connotation de l’épicurisme dont la philosophie est carpe diem

v Roman symbolique destiné a dénoncé les comportements sociaux

v Dimension politique, réfléchir sur la justice, la religion

v Camus victime de tuberculose donc lien de cause a effet


J’ai trouvé ce résumé sur internet et l’ayant trouvé assez complet, je l’ai joint pour avoir un résume de l’histoire de la peste partie par partie étant donné que nous étudions l’œuvre intégrale. (et elle, elle l'avoue...pas comme d'autres!)

Résumé de la Peste
La Peste est publié en 1947 et vaut à Albert Camus son premier grand succès de librairie : 161 000 exemplaires vendus dans les deux premières années. Ce roman s'est vendu, depuis, à plus de 5 millions d’exemplaires, toutes éditions françaises confondues.

La Peste est bâti comme une tragédie en cinq actes. L'action se situe en avril 194. À Oran, une ville "fermée" qui "tourne le dos à la mer".

Première partie

Oran, un jour d'avril 194. , le docteur Rieux découvre le cadavre d'un rat sur son palier. Le concierge, monsieur Michel, pense que ce sont des mauvais plaisants qui s'amusent à déposer ces cadavres de rats dans son immeuble. A midi, Rieux accompagne à la gare son épouse qui, malade, part se soigner dans une ville voisine. Quelques jours plus tard, une agence de presse annonce que plus de six mille rats ont été ramassés le jour même. L'angoisse s’accroît. Quelques personnes commencent à émettre quelques récriminations contre la municipalité. Puis, soudainement, le nombre de cadavres diminue, le rues retrouvent leur propreté, la ville se croit sauvée.

Monsieur Michel, le concierge de l'immeuble de Rieux, tombe malade. Le docteur Rieux essaye de le soigner. Sa maladie s'aggrave rapidement. Rieux ne peut rien faire pour le sauver. Le concierge succombe à un mal violent et mystérieux.

Rieux est sollicité par Grand, un employé de la mairie. Il vient d'empêcher un certain Cottard de se suicider. Les morts se multiplient. Rieux consulte ses confrères. Le vieux Castel, l'un d'eux, confirme ses soupçons : il s'agit bien de la peste. Après bien des réticences et des tracasseries administratives, Rieux parvient à ce que les autorités prennent conscience de l'épidémie et se décident à "fermer" la ville.

Deuxième partie

La ville s'installe peu à peu dans l'isolement. L'enfermement et la peur modifient les comportements collectifs et individuels : " la peste fut notre affaire à tous», note le narrateur.

Les habitants doivent composer avec l'isolement aussi bien à l'extérieur de la ville qu'à l'intérieur. Ils éprouvent des difficultés à communiquer avec leurs parents ou leurs amis qui sont à l'extérieur. Fin juin, Rambert, un journaliste parisien séparé de sa compagne, demande en vain l'appui de Rieux pour regagner Paris. Cottard, qui avait, en avril, pour des raisons inconnues tenté de se suicider, semble éprouver une malsaine satisfaction dans le malheur de ses concitoyens. Les habitants d'Oran tentent de compenser les difficultés de la séquestration, en s'abandonnant à des plaisirs matériels. Grand , employé de la mairie, se concentre sur l'écriture d'un livre dont il réécrit sans cesse la première phrase. Le père Paneloux fait du fléau l'instrument du châtiment divin et appelle ses fidèles à méditer sur cette punition adressée à des hommes privés de tout esprit de charité.

Tarrou, fils d'un procureur et étranger à la ville, tient dans ses carnets sa propre chronique de l’épidémie. Lui ne croit qu'en l’homme. Il fait preuve d'un courage ordinaire et se met à disposition de Rieux pour organiser le service sanitaire. Rambert les rejoint.

Troisième partie

C'est l'été, la tension monte et l'épidémie redouble. Il y a tellement de victimes qu'il faut à la hâte les jeter dans la fosse commune, comme des animaux. La ville est obligée de réprimer des soulèvements et les pillages. Les habitants semblent résignés. Ils donnent l'impression d'avoir perdu leurs souvenirs et leur espoir. Ils n'ont plus d'illusion et se contentent d'attendre...

Quatrième partie

Cette partie se déroule de septembre à décembre. Rambert a eu l'opportunité de quitter la ville, mais il renonce à partir. Il est décidé à lutter jusqu'au bout aux côtés de Rieux et de Tarrou. L'agonie d'un jeune enfant, le fils du juge Othon et les souffrances qu’éprouve ce jeune innocent ébranlent Rieux et troublent les certitudes de l'abbé Paneloux. L'abbé se retranche dans la solitude de sa foi, et meurt sans avoir sollicité de médecin, en serrant fiévreusement contre lui un crucifix. Tarrou et Rieux, connaissent un moment de communion amicale en prenant un bain d'automne dans la mer. A Noël, Grand tombe malade et on le croit perdu. Mais, il guérit sous l'effet d'un nouveau sérum. Des rats, réapparaissent à nouveau, vivants.

Cinquième partie

C'est le mois de janvier et le fléau régresse. Il fait pourtant de dernières victimes : Othon, puis Tarrou qui meurt, serein au domicile de Rieux. Il confie ses carnets au docteur. Depuis que l'on a annoncé la régression du mal, l'attitude de Cottard a changé. Il est arrêté par la police après une crise de démence

Un télégramme arrive chez Rieux : sa femme est morte.

A l'aube d'une belle matinée de février, les portes de la ville s'ouvrent enfin. Les habitants, libérés savourent mais ils n'oublient pas cette épreuve "qui les a confrontés à l'absurdité de leur existence et à la précarité de la condition humaine."

On apprend l'identité du narrateur : C'est Rieux qui a voulu relater ces événements avec la plus grande objectivité possible. Il sait que le virus de la peste peut revenir un jour et appelle à la vigilance.

Kafkaien, ubuesque et autres dérivés d'auteurs

Rien n'est superfétatoire, donc vous devez connaître:
By Guenièvre:


1.Définition :
* Ubuesque: (Adjectif singulier invariant en genre) un comique grotesque (ressemble a une farce, ridicule) et démesuré, poussé jusqu'à l'absurde (contre la raison).
* Kafkaïen: ( adjectif, féminin en ïenne) Oppressant ( pesant, accablant) , absurde et cauchemardesque ( éprouvant la même sensation que d’un cauchemar )
 
2- Contexte :

* Ubuesque: vient de Ubu, qui est le personnage principal de Ubu roi écrit par Alfred JARRY (publié le 25 Avril en 1896) ayant le suffixe -esque (un suffixe qui sert à former des adjectif pour en faire une caractéristique, ou une qualité). Ubuesque sert aussi à signifier le caractère d’Ubu roi ( est un roi cruel, cynique).

* Kafkaïen: est un dérivé de l’auteur Kafka (allemand= 1883-1924) ayant un suffixe -ïen ( sert à former des adjectifs venant d’un nom d’un personnage célèbre). Il ya un rapport logique avec Kafka. Kafka a écrit La Métamorphose.

Les deux termes sont utilisés face à des situations insensées:
Ubuesque quand on ne s'en sort pas mais que c'est grotesque, dc on en rigole qd même
Kafkaien quand on ne s'en sort pas mais que cela ne fait plus rire du tt!
L'adjectif « kafkaïen » a fait son apparition au lendemain de la seconde Guerre Mondiale pour désigner une « atmosphère oppressive », un «monde cauchemardesque » où « de sinistres forces impersonnelles contrôlent les affaires humaines », ou du moins une situation « mystérieuse, inquiétante et menaçante ». (cf fabula.org)

Et quand aucun des deux ne convient , c'est juste PIOUPIESQUE ;)

lundi 3 mai 2010

Camus et la religion.


Pque: Souvent les figures religieuses sont malmenées dans les oeuvres de Camus, pourquoi?

Camus et la religion

Principe de base de la pensée de Camus => l’absurdité de la condition humaine.
En effet la logique d’Albert Camus amène à la pensé que l’humanité est en affrontement perpétuel. D’une part la question existentiel que tout homme vient à se poser : « qui suis-je ? ». D’une autre part l’incapacité du monde à répondre à cette question par manque de cohérence ou de logique morale.
Face à cet échange interminable L’auteur pose une problématique qui sera la régie de toute son œuvre : comment vivre dans un monde absurde ?
Et c’est en homme absurde qu’il soutiendra ses discours philosophique, c'est-à-dire en homme résigné à se contraindre à la logique humaine et rationnelle.

Face à ces idées la religion présente un désavantage majeur : Toutes les réponses aux interrogations puisent dans une origine divine, telle la création du monde ou le début de l’espèce humaine dans notre univers, etc.

« Je ne sais pas si ce monde a un sens qui le dépasse. Mais je sais que je ne connais pas ce sens et qu'il m'est impossible pour le moment de le connaître. Que signifie pour moi une signification hors de ma condition ? » A. Camus Le mythe de Sisyphe (Cf. mythologie grecque, Mythe de Sisyphe, symbolique de l’aller retour et de l’absurde, symbolique de la mort absurde, …)

Camus refuse donc d’adhérer à un dogme religieux, bien qu’il ne nie aucun préceptes religieux. Son athéisme est profond quoique mesuré : il ne souhaite pas s’engager CONTRE la religion, estimant que des termes dénigrant les croyances pourraient détourner les gens de leurs espoirs.

Albert Camus ne niait pas l’existence d’un Dieu, il ignorait volontairement le concept pour accepter totalement le principe de l’absurde : nous vivons pour mourir et notre tâche consiste à donner un sens à nos routes en cherchant dans la dimension humain et pas dans la dimension religieuse les réponses à nos questions existentielles.

La place de la religion dans La Peste est exactement le reflet de cet engagement de Camus à aller sur une voie différente de la religion sans l’outrager, à travers le personnage du Père Paneloux. (peste co chatiment divin) En effet aucune réelle critique n’est perçue par le lecteur, mais un message est tout de même clairement lancé : ce n’est pas l’existence de Dieu ni la prière qui vous sortira de la Peste, la mort du prêtre illustre parfaitement cette idée de même que le fait qu’il ne meure pas le dernier.

Idem : docteur Rieux, athée . AVec Paneloux, c'est la religion qui meurt.
Meursault, L'Etranger, refuse de recevoir le prêtre
La Chute: beaucoup de références religieuses. (Clamence, le héros, ironise sur la religion. Pourrait être une représentation de Camus)
Camus ne croit pas en dieu mais s'interroge sur la religion. A rédigé un mémoire sur le christianisme.

Ainsi donc l’athéisme de Camus est ce qui caractérise d’abord son association au courant existentialiste parmi d’autres (Cf. humanisme et absurde)

"[...] puisque l'ordre du monde est réglé par la mort, peut-être vaut-il mieux pour Dieu qu'on ne croie pas en lui et qu'on lutte de toutes ses forces contre la mort, sans lever les yeux vers ce ciel où il se tait."
(Albert Camus / 1913-1960 / La Peste)

"... on ne peut pas bien vivre en sachant que l'homme n'est rien et que la face de Dieu est affreuse."
L'Etat de siège

ANTIGONE de Sophocle à ANouilh

Antigone de Jean Anouilh


Jean Anouilh s'est directement inspiré de la pièce originale homonyme de Sophocle.

Sophocle est un tragédien grec, né vers 495 avant J.C et mort vers 405 avant J.C. Il est l'auteur de cent-vingt-trois tragédies mais seules sept d'entre elles nous parvenues. Il faisait parti des trois plus grands tragédiens avec Eschyle et Euripide. Antigone fut écrit en 442 avant J.C.

Ces deux tragédies racontent la meme histoire: Antigone veut faire enterrer son frere Polynice, qui fut tuer pendant sa lutte fratricide avec Etéocle. Antigone enfrein le décret de son oncle Créon qui est aussi le roi de la cité. Pour la punir, il doit la condamner à mort. Créon est confronté à un dilemme, etre le roi tyran qui éxecute son devoir sans la moindre humanité, ou alors faire preuve de raison, et sauver sa nièce.

Sophocle écrivit cette pièce de façon classique, il est centré d'avantage sur les différentes tournures de l'histoire, afin de l'emmener vers le dénouement final, bien qu'il critique avant tout la justice et les pouvoirs en places à son époque, notamment le conflit entre la justice divine et la justice humaine.

Jean Anouilh eu l'idée de réécrire cette tragédie de façon moderne. Il fait avancer l'histoire, mais se concentre d'avantage sur la psychologie de ses personnages. Ils sont prisonniers de leurs passés, de leurs position sociales, les seules solutions sont le plus souvent la fuite ou la mort.


Chez Anouilh:
Créon est compatissant, sensible.
Un acte unique
ANtigone incarne la résistance.

Chez Sophocle: aucune compassion, ne se soucie pas de la souffrance d'autrui.
Roi froid et brutal. Antigone incarne l'esprit rebelle face à l'Etat.

Fidélité d'Anouilh sur la fin de la pièce.
5 actes
1948, Antigone, nouvelle adaptation de Brecht.
Antigone de Jean Cocteau

Les personnages dans Mangeront-ils de V. Hugo

Le rôle des personnages dans Mangeront-ils ?

La pièce de théâtre Mangeront-ils ? de Victor Hugo , relate les aventures d’un roi tyrannique qui est amoureux de sa cousine Lady Janet qui a pour amant Lord Slada , le couple s’enfuit en une terre d’asile , le roi les poursuit et cherche par tous les moyens à « posséder » Lady Janet. Les amants sont aidés par Airolo un voleur , lui-même aidé par une sorcière qui possède la connaissance en l’avenir.

Cette pièce possède six personnages principaux qui sont :

-Lady Janet
-Lord Slada
-Aïrolo
-Le Roi de Man
-Mess Tityrus
-Zineb

Le couple Janet/Slada peut être considéré comme un rôle en lui-même, les deux représentants les mêmes choses.

* Le rôle des personnages donne tout le sens à une pièce, cela permet de comprendre le but de l’histoire.

* Pour étudier leur rôle il faut répondre a plusieurs questions essentielles:

-Quel est leur statut, leur fonction sociale ? Leurs caractéristiques , leurs traits psychologiques ?
-Quel est la symbolique qui en résulte ?
-A quel moment de la pièce le personnage fait il son entrée et pourquoi ?
-Quelle est sa fonction ? Sa mission ?


Le couple :
Lady Janet/Lord Slada

Statut / Fonction sociale :
Cousin et cousine du roi , ils font partis de la famille royale mais doivent tout de même se cacher du roi leur statut ne les protège pas . Ils n’ont aucuns pouvoirs a part celui de leur amour.
Caractéristiques:
Amoureux , recherche la liberté , la sureté , pouvoir vivre leur amour librement , ils sont naïfs possédants l’amour « véritable » , sincères
Entrée :
Ils font leur première apparition à la scène trois ,ce sont les jeunes premiers.
Mission:
Ils montrent un contraste avec les autres personnages apparus avant eux ,ils vivent de leur amour quitte a mourir de faim Ils vont devenir par la suite Roi et Reine après l’abdication du Roi de Man . Leur aventure a l’intérieur de cette « prison » leur a montré les abus du pouvoir , et de ce fait il serons juste et honnête avec le peuple qui ne possède pas le pouvoir
Symbolique/Interprétation:
Ils représentent l’avenir , la justesse, et le triomphe de l’amour .

Sorte de Romeo et Juliette. Connotation drame romantique.

Aïrolo

Statut / Fonction sociale :
Ce personnage est un voleur , il ne respecte aucune règle royale , il se contrefiche du pouvoir et du roi.Il est omniprésent et est au courant de tout .
Caractéristiques:
Simple, libre , vit de la nature, courageux , généreux, insouciant esprit invincible , il est le total opposé au roi , il est relié a lui par la mort
Entrée :
Il apparait pour la première fois dans la seconde scène , il est la en « espion » , il observe le roi et mess Tityrus .
Mission:
Il aide le couple dans son enfermement , car il possède un moyen de pression sur le roi qui est l’instant de sa mort
Symbolique/Interprétation:
Il est l’incarnation de la Liberté , il est également une représentation de la mort pour le Roi
Il est une sorte de V. Hugo exilé, solitaire, mais défandant toujours la juste cause.

Le Roi de Man

Statut / Fonction sociale :
Roi despotique, il a beau posséder le pouvoir de la société , il ne peut rien , il cherche a tout contrôler mais il est sans cesse contrarié dans sa recherche du pouvoir absolu
Caractéristiques:
Violent, jaloux , faible, têtu , egocentrique . Il veut s’imposer par la force et tout manipuler comme bon lui semble sans penser aux autres .
Entrée :
Il apparait dans la deuxième scène accompagné comme toujours de son acolyte : Mess Tityrus . Des le début il est tourné au ridicule , ne pouvant même pas abattre un pigeon …
Mission:
Il cherche a s’imposer , et a conquérir Lady Janet par la force , la contraignant a fuir . Il veut montrer sa force et dominer le peuple , ce qu’il ne parvient pas a faire , étant trop injuste .
Symbolique/Interprétation:
Il est la figure même du roi tyrannique , qui ne contrôle rien , il est tourné en dérision , ne parvenant pas a se faire respecter , il est craint et détesté , il montre la faiblesse de se genre de Roi.

Mess Tityrus

Statut / Fonction sociale :
C’est un conseiller et flutiste du roi .
Caractéristiques:
Soumis au roi mais il le méprise entièrement ,il le pousse a ses faiblesses afin de le discrédité , et de détruire sa puissance.
Entrée :
Il apparait toujours au coté du roi et souvent il lui dit ce qu’il veut entendre ou bien il le manipule afin qu’il prenne certaines décisions.
Mission:
Il est une sorte de collaborateur lucide , il résiste au despotisme en étant logé en son sein , pour cela il doit se plier au roi .
Symbolique/Interprétation:
Il permet de nous montrer que le roi est très facilement influençable et qu’il ne se doute pas que les personnes qui lui sont proche ne le respectent pas et le manipulent.
Nom latin, connatation tragédie (Pyrrhus, Titus...)

Zineb ( anagramme de bénis ?)

Statut / Fonction sociale :
Sorcière , c’est une marginale non accepté par la société mais respecté car elle est « magique » .
Caractéristiques:
Respecté , impressionnante, fort caractère , juste , elle n’obéie qu’a elle-même
Entrée :
Elle est la première sur scène , elle domine tout les autre personnages , c’est elle le centre de l’histoire.
Mission:
C’est un guide vers le destin Son but est de rétablir la justice , et de ne pas céder au despotisme et au carcan de la société royaliste . Pour cela elle veut que la juste puissance (le couple slada/Janet) règne et soit aidée de la liberté (Airolo) pour cela.
Symbolique/Interprétation:
Elle représente un lien entre la vie et la mort , elle semble détenir les clefs de la vérité et du savoir , symbolisation du destin.

--> « Puissance des faibles »