jeudi 24 juin 2010

Bilan des oraux

Ce message sera remanié régulièrement. Merci aux contributeurs, qui sont rares, alors que ce serait sympa pour tout le monde.... NB: les commentaires refonctionnnent.



Jury 2070:
- l'Abbaye de Thélème: Quel idéal est ici présenté ?
Plan validé I- Rabelais prend le contre-pied de la vie monacale de son époque
II-Afin d'exposer son idéal humaniste.

Entretien:
* fig de style
* un résumé de la lecture cursive (!!)
* ce que dénonce l'auteur dans 1984.

Autre prestation :
" Comment est décrite l'horreur dans ce texte ?"
Entretien:
la philosophie de Camus
Explication brève de la fable Les Animaux malades de la Peste.

mardi 22 juin 2010

Quelques conseils perso....



Pour l'oral, mes derniers conseils...
Je ne mets pas vos prenoms mais l'ordre est celui des places de classe...Bon courage pour les révisions. Je tiens à être fière de chacun...

A.: Aie confiance en toi. Parle fort. Pense à ce que tu as déjà surmonté ds la vie, ce n'est pas un oral qui va te faire peur!
C: Mieux vaut tard que jamais, dc à fond ds les révisions. Et ne fais pas ta tête de cochon si l'examinateur te contrarie :)
H: on s'impose, on parle fort, et on ne se laisse pas destabiliser...
C: On met une tenue soft, on ne sourit pas si on ne sait pas, et on ne parle pas trop vite.
C.CD: Comme le 1er oral, vends bien ce que tu connais.
J: Citation: "il vaut mieux parfois se taire et passer pour un ignare que de répondre et de le confirmer..." dc attention aux questions d'histoire, prends ton temps pour répondre.
JP: il te faut des points d'avance, mais on ne vends pas du vent, dc sois précis et concret.
Sam: Sois précise et fournit un propos bien littéraire. Essaie de parler de ce que tu aimes, tu en parles bien. Et ne donne pas ton code de cadenas de velo...:)
A.P: Prends de l'assurance, comme pour le projet d'art. Ne te laisse pas décontenancer.
FB: Profite de cet oral pour voir combien tu vaux réellement.
P: Sois à l'heure et prouve nous qu'on a tort...
V: Bon, la première donne le la, tu le sais , tu fais de la musique. Sois sure de toi. N'hésite pas à valoriser tes connaissances.
C: Prends de l'assurance. Idem, vends toi même si tu n'aimes pas trop cela...
Th: Tu as bien bossé le français cette année, dc il n'y a pas de raison que cela n'aille pas. Mais si l'examinateur te soutient qq chose, crois le!
Mat: J'espère que ta santé va mieux. Lis bien la question. Si tu peux passer l'épreuve, profites-en pour t'entrainer.
C: Lis bien la question, et tâche d'avoir bien compris ce que tu dis.
G: tu peux t'en sortir si tu as bien appris les notions littéraires ces dernières semaines.
Al: pour une fois pendant 20 min , fais semblant d'aimer le français...
R: Tiens, tu étais malade pour les derniers cours???
Marg: Essaie de fournir un max d'infos en 20 min. Ne dis pas que tu vas en L.
Kat: ne panique pas et redemande des explications si tu n'as pas saisi la question. Fais de ton mieux et ca ira bien.
P: Bon le temps va être long mais révise jusqu'au bout. Sois clair dans ton propos. Tu peux bien faire.
F: Bonne chance. Il va en falloir.
A: Ne sois pas trop sur de toi. Il ne faut pas que confiance se confonde avec arrogance. Vends ce que tu aimes.
V: N'hésite pas et si tu as un doute, privilégie le silence. tente de monopoliser la parole.
G: Explique que tu as des difficultés pour t'exprimer afin qu'on te laisse le temps. Ne pose pas de questions, contente toi de répondre.
Ad: pense à la caissière polonaise. L'examinateur parlant français, ca sera plus facile. Crois en toi, personne ne le fera à ta place. Et si cela part en live, explique que tu perds tes moyens et pourquoi.

N'hésitez pas à passer par les mails ou les commentaires si vous avez des questions.
Peut-être que Victoria ou ceux qui passent jeudi pourraient avoir la gentillesse de nous dire leur n° de jury, et le type de questions qu'ils ont eues, pour les suivants...

lundi 21 juin 2010

EAF 2010, quelques éléments de correction

Bon, d'abord, la poésie a suspendu son vol pour cette année :) Voici quelques pistes qu'il fallait suivre. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, questions, jusqu'à votre oral. Bon courage.

SÉRIE ES / S
Objet d'étude : L'argumentation : convaincre, persuader et délibérer.
Textes :
Texte A : Fénelon, Les Aventures de Télémaque (1699), septième livre.
Texte B : Montesquieu, Lettres persanes (1721), lettre XII.
Texte C : Voltaire, Candide (1759), chapitre XXX.

Texte A : Fénelon, Les Aventures de Télémaque.

[Télémaque et son précepteur Mentor sont de retour aux abords de l'île de Calypso. Ils rencontrent un capitaine de navire dont le frère Adoam leur livre les dernières nouvelles et leur dépeint un pays extraordinaire, la Bétique]

Le fleuve Bétis coule dans un pays fertile et sous un ciel doux, qui est toujours serein. Le pays a pris le nom du fleuve, qui se jette dans le grand Océan, assez près des Colonnes d'Hercule' et de cet endroit où la mer furieuse, rompant ses digues, sépara autrefois la terre de Tharsis2 d'avec la grande Afrique. Ce pays semble avoir conservé les délices de l'âge d'or. Les hivers y sont tièdes, et les rigoureux aquilons3 n'y soufflent jamais. L'ardeur de l'été y est toujours tempérée par des zéphyrs4 rafraîchissants, qui viennent adoucir l'air vers le milieu du jour. Ainsi toute l'année n'est qu'un heureux hymen du printemps et de l'automne, qui semblent se donner la main. La terre, dans les vallons et dans les campagnes unies, y porte chaque année une double moisson. Les chemins y sont bordés de lauriers, de grenadiers, de jasmins et d'autres arbres toujours verts et toujours fleuris. Les montagnes sont couvertes de troupeaux, qui fournissent des laines fines recherchées de toutes les nations connues. Il y a plusieurs mines d'or et d'argent dans ce beau pays ; mais les habitants, simples et heureux dans leur simplicité, ne daignent pas seulement compter l'or et l'argent parmi leurs richesses : ils n'estiment que ce qui sert véritablement aux besoins de l'homme. Quand nous avons commencé à faire notre commerce chez ces peuples, nous avons trouvé l'or et l'argent parmi eux employés aux mêmes usages que le fer, par exemple, pour des socs de charrue. Comme ils ne faisaient aucun commerce au-dehors, ils n'avaient besoin d'aucune monnaie. Ils sont presque tous bergers ou laboureurs. On voit en ce pays peu d'artisans : car ils ne veulent souffrir que les arts qui servent aux véritables nécessités des hommes ; encore même la plupart des hommes en ce pays, étant adonnés à l'agriculture ou à conduire des troupeaux, ne laissent pas d'exercer les arts nécessaires pour leur vie simple et frugale. [ ... ]
Quand on leur parle des peuples qui ont l'art de faire des bâtiments superbes, des meubles d'or et d'argent, des étoffes ornées de broderies et de pierres précieuses, des parfums exquis, des mets délicieux, des instruments dont l'harmonie charme, ils répondent en ces termes : « Ces peuples sont bien malheureux d'avoir employé tant. de travail et d'industrie à se corrompre eux-mêmes ! Ce superflu amollit, enivre, tourmente ceux qui le possèdent : il tente ceux qui en sont privés de vouloir l'acquérir par l'injustice et par la violence. Peut-on nommer bien un superflu qui ne sert qu'à rendre les hommes mauvais ? Les hommes de ces pays sont-ils plus sains et plus robustes que nous ? Vivent-ils plus longtemps ? Sont-ils plus unis entre eux ? Mènent-ils une vie plus libre, plus tranquille, plus gaie ? Au contraire, ils doivent être jaloux les uns des autres, rongés par une lâche et noire envie, toujours agités par l'ambition, par la crainte, par l'avarice, incapables des plaisirs purs et simples, puisqu'ils sont esclaves de tant de fausses nécessités dont ils font dépendre tout leur bonheur.

1. Ainsi sont appelées, dans l'Antiquité, les montagnes qui bordent, du côté de l'Europe et du côté de l'Afrique, le détroit de Gibraltar, aux limites du monde connu.
2. la terre de Tharsis : dans l'Antiquité, nom donné à la péninsule ibérique.
3. nom poétique des vents du nord.
4. vents d'ouest, doux, tièdes et agréables.


Texte B : Montesquieu, Lettres persanes.

[Les Troglodytes sont un peuple imaginaire dépeint dans trois lettres successives. Le texte ci-dessous est un extrait de la deuxième.]

Qui pourrait représenter ici le bonheur de ces Troglodytes ? Un peuple si juste devait être chéri des dieux. Dès qu'il ouvrit les yeux pour les connaître, il apprit à les craindre, et la Religion vint adoucir dans les moeurs ce que la Nature y avait laissé de trop rude.
Ils instituèrent des fêtes en l'honneur des dieux : les jeunes filles ornées de fleurs, et les jeunes garçons les célébraient par leurs danses et par les accords d'une musique champêtre. On faisait ensuite des festins où la joie ne régnait pas moins que la frugalité. C'était dans ces assemblées que parlait la nature naïve ; c'est là qu'on apprenait à donner le coeur et à le recevoir ; c'est là que la pudeur virginale faisait en rougissant un aveu surpris, mais bientôt confirmé par le consentement des pères ; et c'est là que les tendres mères se plaisaient à prévoir de loin une union douce et fidèle.
On allait au temple pour demander les faveurs des dieux ; ce n'était pas les richesses et une onéreuse abondance : de pareils souhaits étaient indignes des heureux Troglodytes ; ils ne savaient les désirer que pour leurs compatriotes. Ils n'étaient au pied des autels que pour demander la santé de leurs pères, l'union de leurs frères, la tendresse de leurs femmes, l'amour et l'obéissance de leurs enfants. Les filles y venaient apporter le tendre sacrifice de leur cœur, et ne leur demandaient d'autre grâce que celle de pouvoir rendre un Troglodyte heureux.
Le soir, lorsque les troupeaux quittaient les prairies, et que les bœufs fatigués avaient ramené la charrue, ils s'assemblaient, et, dans un repas frugal, ils chantaient les injustices des premiers Troglodytes et leurs malheurs, la vertu renaissante avec un nouveau peuple, et sa félicité. Ils célébraient les grandeurs des dieux, leurs faveurs toujours présentes aux hommes qui les implorent, et leur colère inévitable à ceux qui ne les craignent pas ; ils décrivaient ensuite les délices de la vie champêtre et le bonheur d'une condition toujours parée de l'innocence. Bientôt ils s'abandonnaient à un sommeil que les soins et les chagrins n'interrompaient jamais.
La nature ne fournissait pas moins à leurs désirs qu'à leurs besoins. Dans ce pays heureux, la cupidité était étrangère : ils se faisaient des présents où celui qui donnait croyait toujours avoir l'avantage. Le peuple troglodyte se regardait comme une seule famille ; les troupeaux étaient presque toujours confondus ; la seule peine qu'on s'épargnait ordinairement, c'était de les partager.
D'Erzeron, le 6 de la lune de Gemmadi 2, 1711.



Texte C : Voltaire, Candide.

[Nous sommes dans le dernier chapitre du conte de Voltaire et pour obtenir les réponses définitives aux questions qu'il se pose, Candide décide de rendre visite à un sage oriental et de l'interroger.]

Pendant cette conversation, la nouvelle s'était répandue qu'on venait d'étrangler à Constantinople deux vizirs1 du banc et le muphti2, et qu'on avait empalé plusieurs de leurs amis. Cette catastrophe faisait partout un grand bruit pendant quelques heures. Pangloss3, Candide et Martin , en retournant à la petite métairie, rencontrèrent un bon vieillard qui prenait le frais à sa porte sous un berceau d'orangers. Pangloss, qui était aussi curieux que raisonneur, lui demanda comment se nommait le muphti qu'on venait d'étrangler. « Je n'en sais rien, répondit le bonhomme, et je n'ai jamais su le nom d'aucun muphti ni d'aucun vizir. J'ignore absolument l'aventure dont vous me parlez ; je présume qu'en général ceux qui se mêlent des affaires publiques périssent quelquefois misérablement, et qu'ils le méritent ; mais je ne m'informe jamais de ce qu'on fait à Constantinople ; je me contente d'y envoyer vendre les fruits du jardin que je cultive. » Ayant dit ces mots, il fit entrer les étrangers dans sa maison : ses deux filles et ses deux fils leur présentèrent plusieurs sortes de sorbets qu'ils faisaient eux-mêmes, du kaïmak piqué d'écorces de cédrat confit, des oranges, des citrons, des limons, des ananas, des pistaches, du café de Moka qui n'était point mêlé avec le mauvais café de Batavia et des îles. Après quoi les deux filles de ce bon musulman parfumèrent les barbes de Candide, de Pangloss et de Martin.
« Vous devez avoir, dit Candide au Turc, une vaste et magnifique terre ? – Je n'ai que vingt arpents, répondit le Turc ; je les cultive avec mes enfants ; le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice, et le besoin. ».

1. vizir: ministre de l'empire ottoman.
2. muphti : homme de loi attaché à une mosquée qui donne des avis sur des questions juridiques et religieuses.
3. compagnon de voyage et précepteur de Candide, tenant de la philosophie de !'optimisme.
4. compagnon de voyage de Candide, et philosophe contradicteur de Pangloss.



I- Après avoir lu tous les textes du corpus, vous répondrez â la question suivante (4 points) :

Ces textes cherchent-ils seulement à nous dépayser ou ont-ils une autre visée ? Votre réponse se fondera sur quelques exemples précis. Elle devra être organisée et synthétique.
Vous retrouviez ici la dimension PLAIRE (dépayer, voyager) et INSTRUIRE. Bien entendu, comme dans l'année, il ne fallait pas prendre les textes un par un....
Vous aurez reconnu dans les textes la dimension UTOPIQUE....

II. Vous traiterez ensuite, au choix, l'un des sujets suivants (16 points) :

Commentaire
Vous commenterez le texte de Fénelon (texte A).
Pour Fenelon, vous avez sans doute trouvé dans une des parties à évoquer la dimension utopique, une sorte d'âge d'or où tout est luxuriant.
En suivant la structure du texte , le second paragraphe faisait apparaître un discours philosphique.
Vous pouviez tout aussi bien démontrer que la Bétique était un monde plaisant, et que leurs habitants invitaient les visiteurs à réfléchir.

Dissertation
En quoi l'évocation d'un monde très éloigné du sien permet-elle de faire réfléchir le lecteur sur la réalité qui l'entoure ?
Vous développerez votre argumentation en vous appuyant sur les textes du corpus, les œuvres que vous avez étudiées en classe et celles que vous avez lues.
Vous pouviez ici évoquer utopie et contre utopie sans souci, mais sans vous limiter à ces deux genres.
Le lecteur réfléchit puisque ce monde TRES éloigné, lui permet un très grand contraste avec sa société propre: grossit les atoûts ou les défauts.
Cela permet de prendre du recul: altérité permet d'être moins touché.
Cela permet aussi de déjouer la censure.
1984/1948 illustrait bien ce sujet.
Le lecteur ne peut pas toujours porter un regard critique objectif sur ce qu'il vit. En lui proposant un monde imaginaire, on libère son esprit critique.
le monde imaginaire donne aussi un aspect concret de ce qui pourrait être: plus porteur que des idées abstraites.
La Fontaine pouvait aussi illustrer ce sujet: monde de conte, avec des animaux parlant, mais pas si éloigné de notre réalité.
Cela permet de donner des leçons sans donner l'impression de faire la leçon sur la réalité.

Invention
Vous avez séjourné en Bétique. Déçu, vous décidez de partir. Ecrivez le discours d'adieu que vous prononcez devant les habitants.
- vous deviez introduire de l'émotion, tant pour les adieux que pour la déception
- expliquez pourquoi vous êtes déçu
- mettre une adresse à l'auditoire en début de discours (et plus inventif que "chers habitants"...)
- rappeler ce que vous avez constaté et plaider pour d'autres choses, ou dénoncer ce qui vous a déçu
- insérer des argts et des exemples.
- développer sur plusieurs pages
- c'était un discours critique, constructif
- insérer une formule de fin
- un style oral, avec d'éventuelles questions oratoires, une ponctuation forte
- le recours au présent d'élocution
- l'implication d'un narrateur.

Aragon


littérature engagée.
Premier poème:
Circonstances difficiles. Lucidité sur le drame de la guerre.
Poème qui interpelle et dénonce: registre polémique.
Mots comme armes contre le silence.
Evoque dans le poème du recueil Musée Grévin (première œuvre poétique importante conçue pour la diffusion illégale)l'insoutenable. L'horreur est reconnaissable et doit être reconnue. Refuse le silence.

Autre poème: La Rose et le Réséda.
Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle et lequel guettait en bas


Chanson pour Dachau:
Rescapés des camps ont déjà été mis à l'épreuve:
le détenu devant puiser en lui et en lui seul les forces de survie s'appuyant sur ses certitudes ou ses doutes, ses espoirs, à la sortie des camps, l'énergie vitale a fui: besoin de se ressourcer, de s'abreuver d'autres choses que des souvenirs.
Après la découverte de Dachau et Auschwitz, on ne veut plus savoir, ou on sait déjà tout.
besoin contradictoire de se souvenir (devoir de mémoire) et d'oublier.
POème didactique. Analyse psychologique des victimes.
Paradoxe: La tâche du survivant l'engage vis-à-vis des morts, mais dans cette dynamique, il ne peut s'en sortir. tension interne: il ne faut pas permettre aux gens d'oublier, mais il faut tenter soi-même d'oublier pour continuer de vivre.
Est déjà lourd fardeau, donc besoin de les laisser "dormir"

Ca, c'est fait!

J'espère que tout s'est bien passé pour chacun d'entre vous. On se repose cet après-midi, on profite de la fête de la musique, et on se remet aux revisions pour l'oral.
Je mettrai une synthèse sur les deux derniers poèmes avant mercredi.
Dame Plaquette

NB: n'hésitez pas à me laisser un commentaire pour me dire comment cela s'est passé...

vendredi 18 juin 2010

Existentialisme et humanisme

Pour Helène ;)

Rappel: Sartre est existentialiste, Rabelais humaniste.
Mais on voit dans les écrits de Camus une dimension humaniste...


HUMANISME
- attitude philosophique, une vision du monde où tout gravite autour de l'homme. Avant en occident, Dieu était au centre de tout.
- apparu en Italie au XIVème siècle, pendant la Renaissance, puis s'est développé en Europe au XVIème siècle.
- Au XIIIème siècle, le premier usage d' « umanista » désigne un professeur de langues anciennes en Italie.
- intérêt pour les grands auteurs grecs et latins. s'est diffusé en Europe notamment grâce la présence de souverains éclairés comme François Ier en France, ou de puissants, épris de culture, comme les Médicis à Florence.
- Facilité par le développement de l'imprimerie a facilité la diffusion des traductions des textes anciens.
- Les principales figures humanistes de l'époque sont des moralistes comme Michel de Montaigne, François Rabelais ou Erasme
- Trois domaines ont été affectés par l'irruption de l'esprit humaniste : l'enseignement, la religion et la politique.
- Au XVIIIe siècle, le siècle des Lumières a été influencé par ce courant et parmi les humanistes, on peut citer Montesquieu, Voltaire ou Jean-Jacques Rousseau.
- Au XIXème siècle, la philosophie persiste avec Alexis de Tocqueville ou Zola et notamment Auguste Comte qui veut substituer une religion de l'homme à la religion de Dieu.
- Au XXème siècle, l'humanisme moderne est marqué par les livres de Camus, d'Antoine de Saint-Exupéry et des personnalités comme Albert Einstein, Pierre Bourdieu ou Henri Grouès (dit l'Abbé Pierre).


EXISTENTIALISME

- courant philosophique et littéraire
- privilégie au premier plan la liberté
- l’homme est considéré dans son unicité
- grande mode après la Deuxième Guerre mondiale,
- années 1960-1970, écrivains dénoncent l’absurdité de la vie et de la liberté, de Camus, de Sartre et de Simone de Beauvoir.
- théâtre, l’on mettait en scène la perte du sens, la détresse et la folie humaines.
- Thème : l’engagement social, la condition humaine

jeudi 17 juin 2010

Récapitulatif Poésie

La poésie:
- en vers: genre noble ds ANtiquité (cf exploit Homère)
- en prose (Ponge, Rimbaud, Baudelaire...)
NB:poème en prose naît officiellement en 1842 avec la parution de Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand.

Est langage spécifique:
- contraintes formelles: forme fixe (ballade, sonnet...) ou libre
NB: sonnet italien ou sonnet marotique (français)
- lexique

XIXème: poètes rejettent règles traditionnelles de la poésie.
Cf Verlaine: "préfère l'impair"

Fontion poétique du langage: poésie donne importance au message transmis.
Poète prête attention à ce qu'il dit et à la façon dt il le dit.

Fonctions de la poésie:
* expression des sentiments. Support privilégié (cf Orphée , lyre, lyrisme). Cf Romantisme
* co révélation: sorte de religion. Poète inspiré par instance divine. Est l'élu qui déchiffre l'invisible.
* la dénonciation: Visée POLITIQUE, SOCIALE et RELIGIEUSE. = poète engagé. (Vian, Hugo, La Fontaine...)
* poésie co exploration du langage. (Ponge, Desnos). Est féconde en langage, production d'images, autres visions
* poésie comme jeu (Apollinaire, poèmes à Lou)

Le poète:
- HONORé au XVI et XVIIème, favori du roi
Ex: Clément MAROT: poète favori de Louis XII
- maudit: marginal , être d'exception, rejeté
- être inspiré: prophète.