jeudi 27 janvier 2011

Bouvard et Pecuchet, ensemble de trois études analytiques



Voici les trois prochains textes d’étude in Le Roman et ses personnages
• 1) Chap III, p 118, « ce doit être une belle étude que l’Anatomie….les blessa profondément » p122
• 2) Chap VI, « dans la matinée….hommage rendu à leurs principes » p228
• 3) Chap X, p 371, « Rien n’est stupide comme de faire apprendre…tels étaient leurs caractères. » p 373


Extrait 1, Bouvard et Pecuchet

I- Des pseudos savants
1) Une forme de parodie
• l'imitation déformée d'une situation ou d'une œuvre
• intention : critiquer en ce moquant
2) Des comédiens
• Dimension carnavalesque
3) Une satire de la science
• représentation critique et comique d'un défaut, d'un vice, d'un mensonge observé dans la réalité, sur le plan moral, politique ou social
• implique une distance, un détachement


II- La dimension théâtrale :
1) Le burlesque
• Critique
• Réaliste
• Et bouffonne
• De la société
• cherche à amuser le public, à déclencher le rire
2) Les costumes et le décor

III- Un semblant d’encyclopédie
1) L’encyclopédie au XVIIIème :
• Avec le Siècle des lumières, apparaîtrait un nouveau genre, le genre encyclopédique, assorti de planches et célébrant les progrès des sciences et techniques.
• la raison triomphe
• jugement critique des philosophes touche de nombreux domaines : la religion, la condition humaine, la législation, les connaissances humaines
• « C'est l'histoire de ces deux bonshommes qui copient, une espèce d'encyclopédie critique en farce. Vous devez en avoir une idée ? Pour cela, il va me falloir étudier beaucoup de choses que j'ignore : la chimie, la médecine, l'agriculture. Je suis maintenant dans la médecine. - Mais il faut être fou et triplement frénétique pour entreprendre un pareil bouquin ! » A Edma Roger des Genettes. 19 août 1872.
« Ce que c'est ? Cela est difficile à dire en peu de mots. Le sous-titre serait : Du défaut de méhode dans les sciences. Bref, j'ai la prétention de faire une revue de toutes les idées modernes »
2) Une forme d’épopée
3) La portée morale


Le livre est donc une revue de toutes les sciences, telles qu'elles apparaissent à deux esprits assez lucides, médiocres et simples. C'est en même temps un formidable amoncellement de savoir, et surtout, une prodigieuse critique de tous les systèmes scientifiques opposés les uns aux autres, se détruisant les uns les autres par les éternelles contradictions des auteurs, les contradictions des faits, les contradictions des lois reconnues, indiscutées. C'est l'histoire de la faiblesse de l'intelligence humaine, une promenade dans le labyrinthe infini de l'érudition avec un fil dans la main ; ce fil est la grande ironie d'un merveilleux penseur qui constate sans cesse, en tout, l'éternelle et universelle bêtise. Maupassant

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