mercredi 5 juin 2013

Séquence sur Ecrit EAF pour le théâtre : fiche de révision

Vous choisirez de travailler les deux travaux d’écriture que vous comptez prendre…
Vous pouvez m'envoyer votre travail.Je le renvoie avec annotation si je suis à mon domicile et non en rv medical.
CE QUI EST EN ROUGE EST A APPRENDRE. 

INVENTION : Série Techno 2013 :
Invention : Vous imaginerez la suite du dialogue, en prose, entre Alceste et Philinte (texte 1). Alceste persiste dans sa vision de la société. Philinte ne la partage pas et s'oppose à lui. Vous veillerez à utiliser des procédés propres à l'argumentation et respecterez le niveau de langue des personnages.
Question : Quelles sont les contraintes d’un dialogue théâtral ?
Sujet : Dans Cyrano de Bergerac, avant le lever de rideau, « Tout le monde s'immobilise. Attente. » Vous allez assister à la représentation d’une pièce que vous connaissez. Les lumières s’éteignent progressivement. Vous découvrez alors l’espace scénique. Faites part de vos réactions, de cette expérience des premiers instants du spectacle. Attention, il ne s’agit ni de raconter la pièce, ni de la résumer.

Question :
1) Ecrire le début de votre invention.
2) Donner le titre de la pièce choisie et l’auteur
3) Donner 5 réactions possibles et cohérentes. Justifiez-les.


DISSERTATION : Problématiques possibles pour l’objet d’étude le théâtre :

1) Dans quelle mesure le spectateur est-il partie prenante de la représentation théâtrale ? =) double énonciation. Pque : quelle part tient le spectateur dans le théâtre ?

2) Le monologue, souvent utilisé au théâtre, paraît peu naturel. En prenant appui sur (…) en vous référant à divers éléments propres au théâtre (costumes, décor, éclairages, les gestes, la voix etc.), vs vous demanderez si le théâtre est seulement un art de l'artifice et de l'illusion. =) théâtre co « mise en scène » dc quelle part de réalisme ? Théâtre comme fiction ou comme réalité transformée ?

3) Au théâtre le rôle du metteur en scène peut-il être plus important que celui de l’auteur ? Vous développerez votre argumentation en vous appuyant sur les textes du corpus, sur ceux que vous avez étudiés en classe, sur vos lectures personnelles et sur votre expérience de spectateur.=) Pbme du metteur en scène et de l’auteur. Quelle hiérachie ? Sont-ils ts deux des auteurs ? A-t-on deux pièces de créer ou une même réécrite ?

4) Le perso en proie à la folie, au désordre intérieur, apparaît fréquemment au théâtre. A votre avis, prquoi le théâtre affectionne-t-il ce type de personnage ? =) pbme des topos au théâtre. Théâtre co représentation du monde, et pr les Grecs, hybris de l’homme : théâtre permet catharsis.

5) On emploie parfois l'expression « créer un personnage » au sujet d'un acteur qui endosse le rôle pour la première fois. Selon vous, peut-on dire que c'est l'acteur qui crée le personnage ? .=) Pbme de la place de l’acteur. Quelle part dans la hiérarchie : metteur en scène, spectateur, accessoiriste, techniciens son lumière, spectateur, décor… Réfléchir à ce qui est important.

QUESTION :
Donner pour chacun des sujets 3 arguments et 3 exemples (ou contre-arguments et contre exemples)


COMMENTAIRE : Question : citer le vocabulaire théâtral que vous connaissez.

Exemple d’introduction : Le théâtre est avec la poésie le genre littéraire le plus ancien qui ait survécu autant de siècles. C'est un genre marqué par sa division interne depuis Aristote: d'un côté la noblesse des
tragédies en vers, de l'autre les comédies souvent accusées de céder à la facilité des effets scéniques.

Question : Citez deux tragédies , deux comédies, et savoir en parler.

Pour le théâtre, axes possibles :
 Registre : drame, tragédie, comédie…
 Importances des didascalies
 Monologue et fonctions de ce monologue, dialogue et fonctions du dialogue
 Rôle charnière de l’extrait : dénouement, scène d’expo, si milieu de pièce : noeud ?
 Mouvement : absurde, classicisme (règle des 3 unités, bienséance…), pièce argumentative…
 Etude des personnages en jeu dans un axe…
 Dimension allégorique : ce qu’on voit/lit n’est pas vraiment ce qu’il faut comprendre (allégorie, censure…)

Texte 1 : Caligula, empereur romain dément et sanguinaire, est assassiné en 41 après Jésus-Christ par une conjuration formée par les chefs de la noblesse et du sénat. Hélicon est son fidèle confident. Cet extrait est le dénouement.
Il tourne sur lui-même, hagard, va vers le miroir.
Caligula (des bruits d'armes) […] C'est l'innocence qui prépare son triomphe. Que ne suis-je à leur place ! J'ai peur. Quel dégoût, après avoir méprisé les autres, de se sentir la même lâcheté dans l'âme. Mais cela ne fait rien. La peur non plus ne dure pas. Je vais retrouver ce grand vide où le coeur s'apaise. Il recule un peu, revient vers le miroir. Il semble plus calme. Il recommence à parler, mais d'une voix plus basse et plus concentrée. Tout a l'air si compliqué. Tout est si simple pourtant. Si j'avais eu la lune, si l'amour suffisait, tout serait changé. Mais où étancher cette soif ? Quel coeur, quel dieu aurait pour moi la profondeur d'un lac ? (S'agenouillant et pleurant.) Rien dans ce monde, ni dans l'autre, qui soit à ma mesure. Je sais pourtant, et tu le sais aussi (il tend les mains vers le miroir en pleurant), qu'il suffirait que l'impossible soit. L'impossible ! Je l'ai cherché aux limites du monde, aux confins de moi-même. J'ai tendu mes mains, (criant :) je tends mes mains et c'est toi que je rencontre, toujours toi en face de moi, et je suis pour toi plein de haine. Je n'ai pas pris la voie qu'il fallait, je n'aboutis à rien. Ma liberté n'est pas la bonne. Hélicon ! Hélicon ! Rien ! Rien encore. Oh ! Cette nuit est lourde ! Hélicon ne viendra pas : nous serons coupables à jamais ! Cette nuit est lourde comme la douleur humaine.
Des bruits d'armes et des chuchotements s'entendent en coulisse.
Hélicon (surgissant au fond) Garde-toi, Caïus(1) ! Garde-toi !
Une main invisible poignarde Hélicon. Caligula se relève, prend un siège bas dans la main et approche du miroir en soufflant. II s'observe, simule un bond en avant et, devant le mouvement symétrique de son double dans la glace, lance son siège à toute volée en hurlant :
Caligula À l'histoire, Caligula, à l'histoire. Le miroir se brise et, dans le même moment, par toutes les issues, entrent les conjurés en armes. Caligula leur fait face avec un rire fou. Le vieux patricien le frappe dans le dos, Chéréa en pleine figure. Le rire de Caligula se transforme en hoquets. Tous frappent. Dans un dernier hoquet, Caligula, riant et râlant hurle : Je suis encore vivant ! RIDEAU
Albert Camus, Caligula, 1944, acte IV, scène 14.

Question : proposer un plan détaillé pour cet extrait de bac. (I. 1. … 1.1...)

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