dimanche 2 mai 2010

Anouilh et ses périodes

By Camille



LES DIFFERENTES PERIODES DE JEAN ANOUILH


I. BIOGRAPHIE :



Jean Anouilh est un écrivain et un dramaturge français du XXéme siècle, né à Bordeaux en 1910 et en 1987 à Lausanne en Suisse.

Il commença son œuvre théâtrale en 1932. Elle est composée de comédies, le plus souvent grinçantes, et d’œuvres à tonalités dramatique ou tragique. Il a également reprit et adapté des pièces d’auteurs étrangers, comme Shakespeare.



II. PERIODES :



Anouilh a volontairement « classé » ses œuvres par thèmes se suivant au fil des années : les pièces roses, les pièces noires, les pièces brillantes, les pièces grinçantes, les pièces costumées, les pièces baroques, les pièces secrètes et les pièces farceuses.



_ 1942 : les pièces roses et les pièces noires : Anouilh fait alterner ses pièces roses avec ses pièce noires. Les premières étant des comédies où l’on retrouve deux catégories de personnages : les « marionnettes », souvent des vieux grincheux et ridicules et les « amoureux », des jeunes gens qui croient en leur amour. Les secondes sont des pièces plus sombre où le héros, ou l’héroïne, sont souvent issues de mythes et doivent souvent faire face à des situations d’affrontement plus ou moins graves.

Pièces roses : Humulus le muet (1929), Le Bal des voleurs (1932), Le Rendez-vous de Senlis (1937) et Léocadia (1939).

Pièces noires : ), L'Hermine (1931), La Sauvage (1934), Le Voyageur sans bagage (1937),

Eurydice (1942).

_1946 : les nouvelles pièces noires : Ces pièces utilisent un ton familier et un style « parlé », parfois vulgaire, assez éloigné du style noble et recherché, utilisé dans la tragédie classique. Dans ces pièces, Anouilh use beaucoup de l'anachronisme : on y parle de cartes postales, de café, de bar, de cigarettes, etc. De plus, les personnages portent des vêtements du XXe siècle.

Nouvelles pièces noires : Jézabel (1932), Antigone (1944), Médée (1946).



_1951 : pièces brillantes : pièces humoristiques dans lesquels Anouilh utilise le procédé du « théâtre dans le théâtre » qu'il emprunte à Pirandello.

Pièces brillantes : L'Invitation au château (1947), La Répétition ou l'Amour puni (1947), Cécile ou l'École des pères (1949) et Colombe (1951).


_1956 : pièces grinçantes : Se sont des comédies satiriques dans lesquels on retrouve surtout une catégorie de personnage plus ou moins vulgaire, mesquines, égoïste et méchante.

Pièces grinçantes : Ardèle ou la Marguerite (1948), La Valse des toréadors (1951), Ornifle ou le Courant d'air (1955) et Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes (1956).



_1960 : pièces costumées : Dans ces pièces, Anouilh met en place des personnages qui s’illustrent en se sacrifiant au nom du devoir : envers la patrie comme envers Dieux.

Pièce costumées : L'Alouette (1953), Becket ou l'Honneur de Dieu (1959) et La Foire d'empoigne (1962).



A la fin des années soixante, Anouilh se tourne vers un style plus autobiographique dans lesquelles figure quelques notes nostalgiques.


_1970 : nouvelles pièces grinçantes : Le Boulanger, la Boulangère et le Petit Mitron (1968) et Les Poissons rouges ou Mon père ce héros (1970).

_1974 : pièces baroques : Cher Antoine ou l'Amour raté (1969), Ne réveillez pas Madame (1970) et Le Directeur de l'Opéra (1972).


_ 1977 :pièces secrètes : Tu étais si gentil quand tu étais petit (1972), L'Arrestation (1975), Le Scénario (1976).
_ 1984 :pièces farceuses :Épisode de la vie d'un auteur (1948), Chers zoiseaux (1976), La Culotte (1978) et Le Nombril (1981).

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